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Ces PPRI pourraient réserver des surprises : dans les dernières versions à l'étude, 250 maisons à L'Aiguillon-sur-Mer et la majorité des lotissements de La Faute-sur-Mer, les deux communes de Vendée les plus touchées par Xynthia, sont classées en zone rouge, inconstructible. 200 maisons de Charron, en Charente-Maritime, pourraient conna?tre le même sort.
Pour la chercheuse, "l'Etat pratique une culture du risque en vase clos : c'est une culture de la négociation entre les élus locaux et les services du préfet, sous la pression du développement économique et démographique. Le message est [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] brouillé, jamais accessible au public. Il faudrait une concertation [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] transparente pour aménager avec le risque".
Le jeu en vaut-il la chandelle ? Pour le réseau France nature environnement (FNE), la réponse est non. "Face à la montée du niveau de la mer, on ne pourra pas se partout, soupire Beno?t [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] Hartmann, responsable mer et littoral pour FNE. Les pilotis ne règlent pas tout, et développer les digues sur l'ensemble du littoral [url=http://ilms-saga.jp/cgi-def/admin/C-002/notice-board/visit/main.pl?PAGE_NUM=1%2525255Dfarmville]giuseppe zanotti sneakers Hom[/url] n'est financièrement pas faisable. Il faut en termes de co?t et de bénéfice, de là où l'intérêt pour la collectivité le justifie et ailleurs, de céder du terrain, le courage de détruire les zones construites." bagage, une autre manière de s' au risque climatique.
Une tempête plus tard, les architectes du Grand Paris à l'origine de cette inspiration, et , n'ont, eux, pas changé d'avis. "Nous savons en zone inondable, seulement cela demande de l'attention, or notre époque n'a eu de cesse de s' de toutes [url=http://www.club-se.eu/forum/viewtopic.php?t=9]isabel marant sneakers Les secrets de la chartreus[/url] les contraintes", analyse M. Lion. Pour lui, "le comble de la catastrophe, c'est d' imposé n'importe où le modèle de la maison de pêcheur vendéenne, de plain-pied, au nom du pittoresque rural, là où un étage ou des pilotis auraient offert aux habitants la sécurité et une vue sur la mer, et non sur la [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] digue".
"On n'est plus complètement dans l'approche sécuritaire, les documents de l'Etat intègrent la culture du risque, mais ses la pratiquent de manière incohérente", estime Helga Scarwell, directrice de l'UFR de géographie et d'aménagement à l'université Lille-I. Cette spécialiste de l'urbanisation en zone inondable souligne que "les permis de pour des [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] maisons sur pilotis [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] sont refusés une fois [url=http://zhaotan.cw105.bizcn.com/E_GuestBook.asp]jordan pas[/url] sur deux".
Les Américains sont allés jusqu'à théoriser deux modèles de construction : le "wet floodproofing", qui consiste à la maison de sorte qu'elle supporte d'être [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] inondée, et le "dry floodproofing", qui s'attache à la étanche. Autant de choix plus co?teux que des pavillons standards, et qui supposent d' l'éventualité [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] d'une inondation au lieu de prétendre écarter le danger. Bref, de d'un culte de la sécurité à une du risque.
Si ces directives sont appliquées à la lettre, des centaines de maisons devront être détruites : 150 maisons sont déjà jugées inhabitables en Charente-Maritime et 563 autres en Vendée. Les chiffres pourraient encore . Le président de la République a demandé une modification de la loi pour aux préfets d'accélérer la mise en oeuvre des plans de prévention des risques d'inondation (PPRI), face au peu d'empressement des municipalités. 46 communes seulement sur les 864 exposées au risque d'inondation par la mer en sont dotées.
a prévenu : "Là où il y a risque mortel, personne ne reviendra y ." Deux semaines après la tempête Xynthia, qui a fait 53 morts en France le 28 février, et provoqué une polémique sur l'urbanisation effrénée du littoral, le chef de l'Etat a choisi la fermeté. Et plut?t [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] que de correctement, là où l'on avait mal urbanisé, de tout arrêter.
L'urbanisation des , largement situés sous le niveau de la mer, ou la reconstruction de La [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina donnent un aper?u des solutions possibles : maisons sur pilotis, pavillons à étage sur rez-de-chaussée inondable, habitations posées sur des caissons flottants semblables à des pontons, matériaux faciles à après le passage de l'eau, bitume poreux laissant l'eau s' dans le sol...
Roland Castro va plus loin. "Il y a en France une pensée obsessionnelle du risque : à chaque nouveau problème, on invente un règlement, on élargit les PPRI, con?us pour aux préfets de tranquilles." C'est en fonction de la qualité des projets que l'on doit délivrer ou non des permis, estime M. Castro, et non "de pointillés sur une carte".
Combien de quartiers devront ainsi être rasés ? "Il ne s'agit [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] pas [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] de d'un excès à l'autre et de la totalité du littoral fran?ais", a pris soin de préciser M. Sarkozy. En un an, le changement de ton est pourtant radical. Dans son discours sur le , le 29 avril 2009, le chef de l'Etat appelait ainsi à "sortir du respect passif d'une réglementation de plus en plus pesante" et à "rendre constructibles les zones inondables pour des b?timents adaptés à l'environnement et au risque".