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The process may be stressful and tasking, so it is always a good idea to have a close family member or a good friend go with you through the [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] entire process of looking for doctors and making final decisions. Having someone with you will alleviate your fears and will also act as a good [url=http://www.seattlesoycandles.com]hollister france[/url] source of support when you are having doubts.
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Make sure that the surgeons that are referred to you are board certified. In the United States, these kinds of doctors should be [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] certified by the American Board of Plastic Surgery. Finding a doctor that is certified is vital, and if a doctor is not certified, then do not even consider him at all.
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cjkekgg22h · Posted: Thu 4:36, 12 Sep 2013 Post subject:

Elles font ainsi particulièrement défaut, de retour aux Giardini, dans le , où, après une très longue attente, on se déchausse, on re?oit un numéro d'ordre, et on entre dans un espace où il n'y a rien... Rien que de la lumière et des reflets. On attend de nouveau et on pénètre, pour une durée soigneusement chronométrée, dans une deuxième salle où il n'y a toujours rien... Rien sinon l'obscurité totale. De l'expérience sensorielle [link widoczny dla zalogowanych] et de la vacuité intellectuelle absolue. Ou [link widoczny dla zalogowanych] alors, c'est faire de l'attente le sujet même de l'installation, de l'attente [link widoczny dla zalogowanych] vaine. J'attendais mieux de que cette vacuité... N'est pas Dan Graham qui veut...
Une des réussites de la cette année, après bien des précédents désastreux, est le , confié au directeur du MACRO, : au lieu du fouillis de ces dernières années, il y a là un choix de présenter , dialogue, contraste et confrontation, dont certains sont assez réussis. Le plus frappant est sans aucun doute celui sur le corps et l'histoire où se répondent deux rythmes, deux modes de représentation et deux époques : une performance revisitée de (mort en 2009), Ideologia e Natura [link widoczny dla zalogowanych] (1973) montre une jeune fille en uniforme fasciste qui lentement, très lentement, se dénude, absente, froide, lointaine, sans le moindre érotisme, avec des gestes presque rituels, tournant sur elle-même, pliant ses habits, douze au total, méticuleusement (comme un drapeau après la rentrée des couleurs); elle se défait peu à peu de tous ses [link widoczny dla zalogowanych] marqueurs, ses adhérences idéologiques, ses absurdités totalitaires jusqu'à arriver à une pureté pourtant illusoire. Puis elle se rhabille tout aussi lentement, puis se dénude, puis se rhabille pendant deux heures, l'ordre dans lequel elle enlève ou remet ses vêtements changeant légèrement [link widoczny dla zalogowanych] à chaque fois (on note au passage que l' des jeunesses fascistes ?des comportait des jarretières et des escarpins vernis, mais pas de soutien-gorge). Et on regarde ce spectacle halluciné et chargé d'histoire, avec, dans notre dos, les fosses [link widoczny dla zalogowanych] communes des massacres d'Espagne (Burgos, 1935-1939), d'Italie (Benedicta, 1944) et des Balkans (Batajnica et Ivan Polje, 1992-1995)?, ou, en tout cas, quatre pyl?nes remplis de terre d'un poids équivalent à celui des corps ensevelis dans ces fosses communes (, Massa Sepolta, 2013) : ces monuments aux morts inconnus, ces poids des massacres civils sont derrière nous, nous oppressent et ramènent dans le présent cette dimension tragique du corps politique que la performeuse incarne devant nous.
Photos de l'auteur, excepté Ratman.
C'est donc assez inégal, mais au moins il y a là, dans la plupart des oeuvres présentées, et surtout dans leur confrontation, une réflexion, une tension qui font trop souvent défaut ailleurs.
Enfin au milieu de beaucoup de médiocrités (la , par exemple, où Jeremy Deller dé?oit profondément) qu'on s'empressera d'oublier, le pavillon israélien est, comme souvent, à la fois terrible et fascinant : pour?, une dizaine d'immigrants auraient creusé un long tunnel depuis [link widoczny dla zalogowanych] Haifa en Isra?l jusqu'aux Giardini et, une fois arrivés dans le pavillon après ce long voyage, ils y ont installé un atelier de sculpture. Leurs autoportraits en [link widoczny dla zalogowanych] buste sont équipés de microphones, et chacun profère alors des sons inarticulés primitifs qui résonnent dans l'espace d'exposition. Une nouvelle colonie à Venise ?
Dans le?, Vadim Zakharov fait pleuvoir des pièces d'or sur les visiteuses, sans pour autant les féconder. Dans le pavillon espagnol, les gravas s'accumulent vainement (), mais le plus intéressant y est sa vidéo dans un recoin sur la création de , une nouvelle ?le dans la lagune créée à partir des détritus de construction dans Venise. au , propose une sculpture monumentale de morceaux de bois ligotés ensemble, plut?t mieux que les carcasses de chevaux qu'on s'attendait à voir une fois de plus.
Plus intéressants sont le où présente une encyclopédie de la bombe, une collection d'obus qui n'ont pas explosé, comme un pied-de-nez à la tragédie guerrière (c'est moins 'léché' que chez , plus guerrier), et le pavillon grec où [link widoczny dla zalogowanych] ?rêve à un monde non-monétaire, recense ces utopies [link widoczny dla zalogowanych] et montre trois films autour du rapport à l'argent (en particulier le collectionneur fou qui, tel détruit ses billets de banque pour en faire des origami...).
Les autres dialogues concernent:
- la vue et le lieu, avec des photographies du mémorable (1984) où le grand Luigi Ghirri invita d'autres photographes à explorer le pays, la salle étant baignée d'un parfum de rhubarbe créé par Luca Vitone pour évoquer l'amiante (un lien un peu abscons [link widoczny dla zalogowanych] entre amiante et rhubarbe, mais une expérience étonnante que de marier ainsi vision et olfaction);
- le son et le silence, avec le [link widoczny dla zalogowanych] son de l'eau tombant sur une toile qui rouille, agrémenté parfois de vocalises (Francesca Grilli) et une installation sonore et déambulatoire de Massimo Bartolini;
- la perspective et la surface, où la pureté rigoureuse de Giulio Paolini se confronte à la confusion géométrique de Marco Tirelli;
- le familier et l'étrange, où Marcello [link widoczny dla zalogowanych] Malaberti a installé quatre performeurs sur un bloc de marbre (La voglia matta), entouré d'un chaos de tables renversées, en contrepoint d'un d?me de bois villageois (La Cupola, de Flavio Favelli);
- le système et le fragment, où la réplique en contreplaqué d'un laboratoire scientifique (Gianfranco Baruchello) émerge d'une très forte installation d'Elisabetta Benassi, un plancher inégal [link widoczny dla zalogowanych] de dix mille briques faites des alluvions laissés par une inondation catastrophique en en 1951 : sur chaque brique est inscrite la référence d'un débris spatial en orbite autour de la Terre (ci-dessous). Entre progrès et rationalité scientifiques et désastres qui peuvent en résulter, on va, trébuchant sur les briques disjointes;
-enfin, la tragédie et la comédie regroupent un bloc de béton couvert d'or que le visiteur peut tenter de gratter (Piero Golia) et un cercueil couvert de tickets de loterie de Sislej Xhafa, lequel avait aussi, bizarrement, installé un salon de coiffure dans un arbre devant le pavillon pendant les premiers jours.