cjkekgg22h
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Posted: Mon 12:25, 07 Oct 2013 Post subject: hollister Une France hémiplégique, par Cla |
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Or rien n'implique nécessairement cette extension, d'autant qu'elle contredit le texte constitutionnel. Incontestablement, le d'élection du président a joué un r?le essentiel pour l'émergence d'un fait majoritaire longtemps improbable en France. Elle a garanti une grande stabilité gouvernementale, qu'il y ait co?ncidence entre la majorité présidentielle et la majorité parlementaire, ou qu'il y ait cohabitation : on oublie trop souvent, en effet, que le gouvernement de est le plus long de l'histoire de la République.
Ainsi peut s' un dialogue, par lequel les réformes vont peut-être moins vite, mais ont plus de chances d'être acceptées et comprises par l'opinion. La gauche se grandirait à qu'on peut, un court moment, seul, mais qu'on ne gouverne durablement qu'avec une pluralité d'acteurs. Juste et prometteur retour du fait au droit. Et passage obligé pour remédier à l'hémiplégie qui frappe aujourd'hui les Fran?ais.
Or, dans le émotionnel fort créé par la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour, rien n'interdit de qu'un sursaut était possible, et qu'une gauche réunie aurait pu bénéfice des élections à l'Assemblée nationale. Pourquoi cette obstination des socialistes à n' que l'échéance présidentielle ?
Faute de se de ces étapes, les socialistes se condamnent à des joutes sans perspective. Le chemin du retour au passe certainement par la présidentielle, mais la victoire à cette élection est au prix d'un pacte préalable instituant une majorité plurielle de gouvernement, et faisant donc des élections Législatives un élément primordial, puisqu'elles seules pourront corps à la diversité des composantes.
OBSESSION PR?SIDENTIELLE
Dans le tableau des derniers résultats électoraux, s'inscrit en lettres éclatantes le mal qui nous frappe : avec la moitié du corps électoral qui s'abstient, la France appara?t prise en situation flagrante d'hémiplégie. Ce désaveu silencieux donne la mesure de la perte de confiance dans les politiques, qui finissent par être jugés sur ce qu'ils sont plus que sur ce qu'ils [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] font. avait su à son profit le besoin d'action. Cette illusion qu'il avait créée d'un "je" providentiel s'est dissipée rapidement au contact de la dure réalité. A [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] trop prétendre, au nom du libéralisme, réduire l'action de l'Etat et les contraintes réglementaire pour libérer les énergies, on a aggravé le sentiment d'insécurité sociale et économique.
est professeur de science politique à l'Université de .
Ce déséquilibre des pouvoirs, pour paralysant qu'il soit, est curieusement accepté par la droite et la gauche : personne ne conteste la prépondérance présidentielle. [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] Ne voyons-nous pas la première responsable du déplorer la disparition du septennat, qui rendrait difficile la réalisation d'un vrai mandat ? On aurait donc tort d' au seul Nicolas Sarkozy l'abus de du chef de l'Etat : il ne fait que à un degré caricatural un système hérité de ses prédécesseurs. Son échec devrait l'opposition, particulièrement la gauche, à réfléchir aux causes institutionnelles réelles de [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] cette impuissance.
Que les socialistes aient sacrifié au veau d'or présidentiel, ils l'ont montré tragiquement en 2002 lorsqu'ils ont inversé le calendrier électoral, tout en dénigrant la cohabitation. Ce qui est moins souligné, c'est la situation de "tout ou rien" dans laquelle ils se sont eux-mêmes enfermés. Vaincu par l'émiettement pourtant prévisible de la gauche plurielle, Lionel Jospin se retira catégoriquement de la bataille électorale, laissant ses troupes au combat des législatives sans chef, sans perspective et sans projet. Faute lourde, traduisant le piège que [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] les socialistes avaient eux-mêmes construit en refusant a priori toute idée [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] de partage du .
Au fond, peut-être simplement parce qu'une lecture superficielle de l'Histoire les amène à répéter une recette dont ils ont perdu ou oublié le mode d' original. S'il est vrai que Fran?ois [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] Mitterrand avait par deux fois pleinement bénéficié du système, on ne saurait qu'il avait longuement préparé la voie : celle-ci passait d'abord par le rassemblement de la gauche dans un programme commun de gouvernement ; lequel avait permis de développer une véritable mystique unitaire chez les électeurs de la gauche. Mystique qui dépassait complètement les acteurs politiques. La victoire de 1981 doit beaucoup au compromis historique de 1972.
Et, du même coup, affaibli ou éliminé les dispositifs de protection. Un peu comme [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] si, [url=http://park10.wakwak.com/~hahha/cgi-bin/simajiri.cgi]hollister outlet sale Un mond[/url] pour lui d' plus vite, on retirait tous les freins d'un véhicule. Si l'hémiplégie du corps politique procède directement de cette illusion perdue, on omet trop souvent qu'elle est rendue possible par une autre maladie, plus insidieuse parce que moins visible : l'hémiplégie institutionnelle, qui consiste à la décision politique sur le seul président de la République, en faisant du Parlement un simple exécuteur législatif des volontés présidentielles, du gouvernent une courroie de transmission entre les deux.
Cette attitude surréelle tient [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] à une confusion entretenue entre deux phénomènes, juridiquement et théoriquement distincts : la place essentielle de l'élection présidentielle, le r?le dominant du président. La révision de 1962 instaurant la désignation du président de la République au suffrage universel [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] a profondément modifié le paysage politique : elle a fait du moment du choix présidentiel "l'élection mère", le point d'orgue du combat politique. On en a déduit qu'elle emportait en même temps la direction effective et principale de l'exécutif.
Pourtant, lorsque l'ambitieuse révision de la Constitution de 2008 a offert l'occasion de la distance entre le texte constitutionnel et la pratique, peu de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] voix se sont élevées pour les termes de la contradiction : le président reste défini comme un arbitre irresponsable politiquement, le gouvernement est censé à déterminer et la politique de la nation, en totale contradiction avec la pratique. Nous voilà maintenus dans un espace de non-droit dont profite le seul président.
A cette occasion, la démonstration a été faite qu'un exécutif puissant, respectueux des règles du régime parlementaire, pouvait avec un président arbitre. Las, les socialistes, Lionel Jospin en tête, n'y ont pas souscrit. Ouvrant ainsi la porte à une série retentissante d'échecs politiques.
Faute de cette conscience, les "primaires" [url=http://cgi.www5a.biglobe.ne.jp/~y-kinsan/OFF-BBS/aska.cgi]barbour La taille du foyer, f[/url] ouvertes resteront un geste médiatique incertain, sans garantie aucune de dynamique ultérieure. Elles feront une fois de plus la question de la personne avant celle du projet. La démonstration a été faite que la concentration du n'était nullement une condition d'efficacité, que l'étouffement du Parlement sous une pluie de projets imposés débouchait sur le désordre et l'incertitude. Un n'est fort que partagé avec des contre-pouvoirs.
de l'esprit", Paul Valéry rappelait que "tout politique est fondé sur la croyance et sur la confiance". Il faut d'urgence ce beau texte : en 1932, l'auteur s'y interrogeait sur l' du système démocratique, alors que résonnaient à l'entour les tambours écrasants des totalitarismes.
Certes, nos démocraties ne sont pas actuellement menacées d'une violence comparable. Mais la crise de confiance est bien là, accompagnée d'un cortège de doutes et [url=http://cgi.www5a.biglobe.ne.jp/~y-kinsan/OFF-BBS/aska.cgi]peuterey outlet Greenpeace dé[/url] d'incertitudes : [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] tout ce à quoi trois générations vivantes ont cru, valeurs et institutions de solidarité, de fraternité, semble se sous le feu d'un changement que l'on présente comme aussi nécessaire qu'inévitable. Sans qu'on propose pour autant d'autres valeurs. A droite comme à gauche, on semble se préoccuper avant tout de séduire le plus possible d'électeurs, de une sorte de politique "mainstream". Le courage manque, ici et là, les électeurs aussi...
H?MIPL?GIE POLITIQUE
H?MIPL?GIE INSTITUTIONNELLE
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