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Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne réunis vendredi et samedi au Danemark sont au moins tombés d'accord sur un point : l'attaque unilatérale dont les ?tats-Unis menacent l'Irak avec de plus en plus d'insistance ne leur para?t pas le meilleur moyen de régler le problème posé par le comportement du régime de Bagdad. Les Quinze ont répété une fois encore que la question des armes de destruction massive dont les ?tats-Unis accusent l'Irak de menacer le monde doit être réglée dans le cadre de l'Organisation des Nations unies. L'Irak, [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] a déclaré le ministre des Affaires étrangères danois, doit accepter le retour des inspecteurs de l'ONU. " Leur retour doit être rapide et sans conditions ", a ajouté le ministre [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] fran?ais des Affaires étrangères Dominique de Villepin, reprenant les grandes lignes du discours prononcé jeudi soir devant les ambassadeurs de France par le président Jacques Chirac qui avait jugé " inquiétante la tentation de légitimer l'usage unilatéral et préventif de la force " et défendu la vision fran?aise d'une " sécurité collective ".
Pour les Européens, comme pour la France, le cadre multilatéral est bien le seul qui permette de sortir de l'impasse qui dure depuis le départ d'Irak des inspecteurs, en décembre 1998. Des divergences d'appréciation sont pourtant apparues sur les moyens de convaincre Saddam Hussein d'accepter les inspecteurs. La proposition britannique de lancer un dernier ultimatum à Saddam Hussein a re?u le soutien de l'Espagne et de l'Italie, mais elle a [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] été jugée " dangereuse " par l'Allemagne.
Le premier ministre britannique Tony [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Blair, plus ferme soutien de l'option militaire américaine, a mis en garde samedi contre la persistance de l'immobilisme dans l'affaire irakienne. " Ne rien faire en ce qui concerne la violation par l'Irak des résolutions de l'ONU n'est pas une option ", a-t-il déclaré. Il aurait néanmoins téléphoné jeudi dernier au président américain George W. Bush pour lui demander de ne pas lancer d'action militaire préventive contre l'Irak sans chercher au moins à obtenir l'aval de l'ONU, bien qu'il pense qu'aucune nouvelle résolution de l'ONU n'est nécessaire pour justifier une frappe contre l'Irak. Selon le Sunday Telegrah, le premier ministre britannique considère qu'un dernier effort diplomatique est nécessaire pour garder une chance de b?tir une coalition internationale soutenant une guerre contre l'Irak. Première fissure dans le front commun américano-britannique : pour Londres, la priorité est d'obtenir le retour des inspecteurs de l'ONU alors que pour George W. Bush et Donald Rumsfeld, l'objectif premier est le renversement de Saddam Hussein.
Fait caractéristique de l'importance capitale qu'attache Washington au soutien de son allié britannique : le ministre britannique de la Défense Geoff Hoon aura un [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] entretien le 11 septembre avec son homologue américain Donald Rumsfeld. Selon l'Observer, les Britanniques devraient recevoir des " briefings [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] détaillés " sur les options militaires concernant l'Irak et dire quelle assistance la Grande-Bretagne pourrait apporter.
Une information qui, ajoutée à d'autres, confirme que les préparatifs d'une guerre s'accélèrent. La semaine dernière, des indiscrétions publiées dans la presse israélienne à la suite de rencontres à Tel-Aviv entre des généraux américains et israéliens faisait état d'une possible attaque [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] contre l'Irak dès le mois d'octobre. Ces derniers jours, quelque 150 experts américains et israéliens ont tenu un colloque à Washington pour confronter leurs expériences en matière de lutte antiterroriste. La délégation [url=http://www.eracorrect.com]mulberry outlet[/url] israélienne comprenait des représentants du Conseil national de la Défense, dirigé par le général Uzi Dayan, des experts du Shin Beth, de la police et du ministère de la [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] Santé. Elle a rencontré [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] des représentants de la s?reté fédérale (FBI), du Conseil national de la Défense, du Pentagone, du secrétariat à la Défense et de l'armée de l'air. Selon la radio israélienne, les Israéliens ont défendu l'idée, approuvée par Washington, d'une guerre globale contre le terrorisme, nécessitant [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]moncler pas cher[/url] une coordination internationale, des dispositions juridiques et économiques.
Mais au fur et à mesure que les menaces montent, les oppositions à une guerre contre l'Irak grandissent dans le monde, notamment dans le monde arabe, mais aussi chez certains des alliés les plus fidèles des ?tats-Unis dans la région, comme la Turquie et l'Arabie saoudite. Dimanche, la Turquie et l'Iran (pays que Washington situe dans " l'axe du mal [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] " avec l'Irak et la Corée du Nord) ont publié une déclaration commune mettant Washington en garde contre " toute opération militaire " et contre " toute ingérence dans les affaires irakiennes ".
Fait plus incroyable encore, Ryad a annoncé officiellement hier qu'un prince de la famille royale d'Arabie saoudite était attendu lundi à Bagdad pour la première visite d'un responsable saoudien en Irak depuis la guerre du Golfe en 1991.

F. G. R.
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