cjkekgg22h
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Posted: Tue 15:52, 10 Sep 2013 Post subject: woolrich bologna Barak doit faire oublier les rava |
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Ehud Barak, élu avec 56 [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] % des suffrages, aura une double t?che : l'unité des Israéliens et le processus de paix.
Dans le discours-programme qu'il a prononcé juste après son élection, le futur premier ministre s'est fixé trois grands objectifs : " Nous devons, a-t-il dit, recoller les morceaux de la mosa?que que constitue notre société, redémarrer sérieusement le [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] processus de paix et restaurer l'économie. "
De notre envoyée spéciale
en Isra?l.
Reconstruire l'unité
du peuple
Ehud Barak se veut le " premier ministre de tout le peuple ", croyants et incroyants, religieux et la?cs, Séfarades et Ashkénazes, Juifs et Arabes. Des divisions qui ont pris un caractère ethnique avec les difficultés d'intégration des nouveaux immigrants venus de l'ex-URSS. Pour y parvenir, Ehud Barak entend que la loi de l'?tat soit la même pour tous.
Ainsi avait-il déposé à la Knesset, peu avant les élections, un projet de loi qui obligerait les étudiants des yeshivot (écoles religieuses) à faire le service militaire, dont ils sont actuellement dispensés. Il projette également de les soumettre à l'imp?t et de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] mettre un terme aux financements par l'?tat des institutions religieuses, qui ont bénéficié, sous Netanyahu, de milliards de subventions au détriment de l'école publique et des programmes sociaux. Une injustice qui n'est pas pour rien dans l'exaspération des la?cs. Il pourrait aussi envisager une [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] réforme du système électoral qui favorise l'émiettement des voix et la multiplication des partis.
Redémarrer le
processus de paix
" Le temps est revenu pour Isra?l d'en finir avec les guerres, [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] déclare Ehud Barak. Le temps est venu de la paix, mais une paix dans la sécurité. " Son premier objectif réaffirmé la nuit dernière [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]moncler pas cher[/url] est le retrait israélien du Liban. Il a ainsi promis de le réaliser d'ici à un an. Pour cela, il entend reprendre très vite les négociations avec le Liban, mais surtout avec la Syrie. Il rappelle qu'il a été le premier et le seul dirigeant israélien, sous le gouvernement Rabin, à engager le dialogue avec le vice-président syrien à Blair House, près de Washington. Les négociations ont été [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] interrompues par la mort de Rabin et l'arrivée de Netanyahu.
Il entend les reprendre là où elles en étaient, et se dit prêt à des concessions sur le [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] Golan (occupé par Isra?l depuis 1967, puis annexé) si les Syriens se montrent disposés à passer des accords sur la sécurité des frontières, notamment au Liban, sur la lutte contre le terrorisme, sur les problèmes de l'eau, et à établir une " vraie paix " avec Isra?l. " Je suis [url=http://www.eracorrect.com]mulberry sale[/url] persuadé que les Syriens sont intéressés à de tels arrangements qui [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] amélioreront notre sécurité et sortiront la Syrie de son isolement ", assure le futur premier ministre.
Avec les Palestiniens
Ehud Barak se dit prêt à " remplir les engagements de Wye Plantation et engager rapidement les négociations sur le statut des territoires palestiniens ". Il se prononce pour " une séparation nette entre Isra?l et les Palestiniens ", qu'il aimerait voir former une confédération avec la Jordanie plut?t qu'un ?tat indépendant. Il fixe des " lignes rouges " qui vont sans doute rendre la négociation difficile : pas de retour aux frontières de 1967, maintien de la souveraineté israélienne sur Jérusalem, qui restera capitale unifiée d'Isra?l, pas d'armée palestinienne, maintien de la plupart des colonies qui seront regroupées sous souveraineté israélienne.
Relance de
la machine
économique
Selon Ehud Barak, Isra?l traverse la crise la plus grave depuis trente ans. Pour en sortir, il propose d'investir dans les infrastructures, l'industrie et la création d'emplois. Il en promet 90 000 d'ici à la fin de l'an 2000 et 300 000 en quatre ans. " Il [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] faut, dit-il, mettre l'argent dans l'éducation au lieu de le donner aux extrémistes " et il promet l' " éducation publique gratuite de trois ans à l'université ". Il estime que la reprise du processus de paix encouragera l'investissement et la libre entreprise, qui constitue son credo. Il dit pourtant ne pas vouloir faire du " thatcherisme " : " Je veux changer une situation dans laquelle les gens se lèvent t?t, travaillent dur et ne voient jamais les fruits de leur travail. "
La [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] percée
de Shass
Une des surprises de ces élections aura été le score du parti ultraorthodoxe séfarade Shass. Les sondages effectués avant les élections lui accordaient le même nombre de sièges que dans la Knesset sortante : 10. Il en obtient 17. Même malgré le fait que son chef, Arieh Deri, soit sous le coup d'une condamnation à quatre ans de prison pour corruption (l'Humanité du 17 mai). Il a été, cette nuit, porté en triomphe par ses partisans décha?nés fêtant bruyamment une " victoire " qui avait été prévue par plusieurs spécialistes du phénomène religieux en Isra?l. Pour Avirama Colan, du journal Haaretz, elle s'explique par le fait que " Shass n'est pas seulement un parti politique, mais aussi un mouvement social. On peut le comparer au parti islamique turc. Il s'adresse aux couches les plus faibles de la société, aux démunis, et prêche une sorte de révolution sociale par la Torah ".
La principale raison de ce succès est aussi économique. Les trois ans de gouvernement de Netanyahu ont été ceux du capitalisme sauvage : privatisations, coupes dans les budgets sociaux. Cette politique a fait le lit de Shass, qui est un mouvement révolutionnaire fondamentaliste décidé à changer le visage d'Isra?l et qui, comme tout mouvement révolutionnaire, attire beaucoup de jeunes activistes. Selon Ari Dayan, auteur d'un livre sur l'histoire de Shass, " ils veulent établir en Isra?l un système théocratique, c'est tout à fait clair. Barak devra être prudent et ne pas leur donner le sentiment qu'ils sont agressés et acculés par les la?cs car cela pourrait conduire à une alliance très dangereuse entre tous les partis religieux ".
La question
de la coalition
Le futur premier ministre dispose de quarante jours pour former son gouvernement et trouver une majorité à la Knesset. Compte tenu de la nouvelle configuration du Parlement israélien, il a trois possibilités :
1. Une coalition étroite homogène faite de sa liste, Un Isra?l, des partis la?ques Meretz et Shinui, des centristes de Mordecha? et des Russes de Charansky, du Parti des femmes et de celui du chef de la Histadrout, Amir Peretz. Une telle coalition aurait le soutien des députés arabes et du Hadash (front démocratique animé par le Parti communiste).
2. Une coalition plus large incluant Shass et le Parti national religieux. Il faudrait pour cela que le chef de Shass, Arieh Deri, démissionne : en effet, Ehud Barak a juré de ne jamais coopérer avec lui. Il faudrait aussi convaincre le Meretz et le Shinui, qui, jusque-là, refusent de participer à un gouvernement incluant Shass.
3. Une coalition de type union nationale incluant le Likoud. Cette solution para?t possible maintenant que Netanyahu, battu, a démissionné de la tête du parti. Ses dirigeants ont annoncé qu'ils entendaient tirer les enseignements de la défaite et reconstruire le Likoud sur de nouvelles bases.
Il n'est pas impossible qu'Ehud Barak, qui multiplie les appels à l'unité et à travailler ensemble, ait une préférence pour cette dernière solution. Elle lui permettrait de se passer du concours des religieux et de mener le processus de paix de fa?on à la fois consensuelle et proche de sa propre vision. Reste à savoir si le Parti travailliste l'acceptera.
Fran?oise Germain-Robin
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