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Les voix qui s'élèvent ou les articles qu'on lit dans la presse occidentale se formalisant de ce rapprochement paraissent bien injustes envers celle qui a payé de sa personne et de sa liberté, au risque de sa [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] vie, pour son pays du trou noir. Elle est à présent obligée de serré pour jusqu'aux élections présidentielles de 2015 en faisant confiance à l'actuel président, Thein Sein, qui doit lui aussi se méfier des nostalgiques de la dictature. Il faudra peut-être négocier un amendement à la constitution pour lui de .
Les "musulmans" (4% de la ), très éparpillés, ne sont pas homogènes et ne constituent pas une "minorité nationale" reconnue. Les Rohingyas, qui ont été à l'origine et aussi les victimes de troubles récents, occupent trois cantons de l'Etat (bouddhiste ) de l'Arakan à la frontière du Bangladesh. Ils ne sont pas reconnus comme des nationaux de Birmanie mais des immigrés apatrides, de l'avis même de Mme Aung Kyi.
Soup?onnés d'être travaillés par le djihadisme, ils sont l'objet d'une grande méfiance de la part des autres. Il faut aussi que de nombreux territoires sont en réalité des " peaux de léopard ". Ainsi, quand on fait des randonnées sur les hauts plateaux de l'Etat shan de [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] l'Ouest, passe-t-on en quelques minutes du chef-lieu entièrement shan (où on parle [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] une langue apparentée au tha?) à un village lahu, où les costumes sont complètement différents, comme la langue, puis plus haut à un village eng encore différent et ainsi de suite, les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] derniers arrivés au cours de migrations ayant repoussé les autres vers les terres les plus ingrates. [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] Pourtant tout le monde vit en bonne intelligence.
Cette ethnie descendue de l'Himalaya il y a plus d'un millénaire a repoussé progressivement toutes les autres, [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] même celles à qui elle doit une partie de sa et de son accès au (comme les M?ns) vers les zones montagneuses ou les plateaux de [url=http://kizuna-shuzenji.com/form/cgi/postmail/postmail.cgi]abercrombie La Chine, un marc[/url] la périphérie. [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Une carte ethnique du pays montre donc un noyau dur " bama " au du pays, du Golfe du Bengale aux trois quarts Nord, [url=http://gazkole.net/blogs/post/62286]abercrombie soldes Nouvelle carte du risque sismique en France[/url] et une zone en fer à cheval presque parfait à l'Ouest au Nord et à l'Est, globalement plus vaste, mais peuplée d' ethnies minoritaires.
vient de conna?tre une nouvelle période de troubles inter-ethniques qui méritent mieux que les jugements h?tifs qu'on lit un peu partout dans la presse occidentale. Ce pays "où rien n'est pareil à ce qui se passe ailleurs", comme le disait très justement Kipling, est peuplé à 72% ou 75 % (il n'y a pas de recensement fiable) de Birmans proprement dits (les "Bamas") qui occupent presque entièrement la très riche vallée centrale de l'Irrawaddy, c'est-à-dire la " Birmanie utile ".
Tout le monde se retrouve au marché du chef-lieu où on échange les produits de la forêt (bois de chauffage) ou de l'agriculture de montagne (légumes ou riz d'altitude) contre des produits manufacturés. Tous se reconnaissent au premier coup d'?il par le costume. A l'occasion, on s'invite d'un village à l'autre pour les fêtes rituelles (j'y ai assisté). Le seul adversaire commun étant l' birmane, dont les descentes (pour la corvée par exemple) ont longtemps été un facteur fédérateur chez les locaux.
Tous ces conflits, même cruels, cela finit par créer des liens [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] et une communauté de destin. Pour concrétiser cette difficile union, il faudrait un véritable Etat fédéral décentralisé, avec des Etats fédérés réellement autonomes pour leurs affaires internes au lieu de ces gouverneurs-satrapes invariablement "bamas" et militaires, bref vie aux accords de Panglong sabotés il y a soixante ans par des militaires à la vue courte. Une seule personne semble investie de la légitimité et du soutien populaire pour à bien la dernière étape du processus de transition, c'est celle que sur les photos de presse on voit à la tribune à c?té de ses anciens bourreaux et qui mérite mieux que les articles vertueux de certaine presse bien-pensante. Kipling avait raison : "en Birmanie, rien n'est pareil à ce qui se passe ailleurs".?
"DES IMMIGR?S [url=http://www.kissloveyoubaby.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=90555&fromuid=445]hollister sale Cinéma, laide publique doit aller aux vrais indépendants[/url] APATRIDES"
EXTRAORDINAIRE RICHESSE CULTURELLE
TENIR JUSQU'AUX ?LECTIONS PR?SIDENTIELLES DE 2015
Quant à la Birmanie centrale "bama" (que les Britanniques appelaient "Burma proper", elle abrite elle-même des millions de minoritaires souvent laissés derrière lui à son départ par le colonisateur comme les et Mandalay et les très nombreux villages karens du delta de l'Irrawaddy, peuplés des descendants d'anciens coolies "importés" pour défricher, très loin de leur Etat d'origine.
Le gouvernement birman recense officiellement 135 ethnies, mais ce chiffre est artificiellement gonflé ( pour régner ?) car il comptabilise toutes les sous-ethnies, qui existent réellement mais pourraient se en six ou sept grands groupes, essentiellement les Shan (qui occupent plus du quart du territoire), les Karens, (éventuellement avec les Kareni et les Kayas), les M?ns, les Kachins, les Chins et les Arakanais. A ces grands groupes, il faut de petites ethnies frontalières de la (les Was par exemple), de l' (les Nagas) et du incorporées par les Britanniques dans leur "Raj indien" dont la Birmanie a fait partie jusqu'en 1938, au grand déplaisir des Birmans. Il faut aussi les descendants indiens, souvent musulmans, des fonctionnaires laissés derrière eux par les colonisateurs et qui sont encore très mal considérés, ainsi que les nombreux "sino-birmans" parfois originaires du Yunan et parfois musulmans aussi.
Les minorités, elles, l'avaient largement soutenue lors des élections volées de 1990, et elles semblent prêtes à comme elles avaient fait avec son père le Général Aung San (juste avant son assassinat), lors de la Conférence de Panglong en 1947, s'engageant à ne pas d'indépendances séparées sur des territoires de micro-Etats qui d'ailleurs ne seraient pas viables. Après tout, comme la France actuelle s'est faite grosso modo dans les " frontières " de l'ancienne Gaule, aux prix de siècles de conflits, c'est à peu près toujours dans le même espace clos entre Himalaya, Plateau shan, Golfe du Bengale et Cha?ne de l'Arakan que la Birmanie, très ancien royaume, s'est forgée au cours des [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] siècles, telle ethnie (Shan, M?n) supplantant un moment les autres avant de , [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] tout en restant présente dans son coin de territoire.
Lors de la "révolution de safran" de 2007, les généraux de la junte d'alors ont fait de même pour réprimer la révolte des jeunes moines, bien birmans. pour régner, toujours. Il faudra donc d'abord appel à la vertu très bouddhiste de la "compassion" et de la mansuétude, qu'on a déjà vu s' à l'occasion de la récente ouverture du régime, avec la libération d'Aung San Suu Kyi, sa participation aux élections partielles et maintenant sa présence à la Fête de l'Armée, cette même ée qui la persécutait mais qu'a fondée son père, à laquelle elle s'est toujours dite attachée, qui fait le quart de la population du pays, et dont elle a toujours, même en prison, rappelé qu'elle serait toujours indispensable à la cohésion d'un pays tellement divisé.
Ce patchwork, comme toute chose, peut être le meilleur ou la pire de choses pour la nouvelle Birmanie en gestation. L'extraordinaire richesse culturelle qu'il révèle constitue un patrimoine potentiel exploitable (il l'est déjà), pour le tourisme, entre autres. D'?le au milieu des terres qu'elle a toujours été, la Birmanie pourrait ce qu'elle est en puissance, un pont utile entre l'Asie Jaune et l'Asie brune, et pas seulement le corridor que la Chine essaie actuellement de se ménager vers l'Océan indien, à la faveur du long boycott occidental. Il ne faut cependant pas d'angélisme au sujet du "chaudron ethnique" birman mais bien en compte le poids de l'Histoire : pendant la période coloniale, les Britanniques utilisaient des régiments de "minoritaires" (Chin Rifles, Karen Rifles) pour les soulèvements [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] de l'ethnie birmane (bama), laquelle, après trois guerres anglo-birmanes, n'avait jamais accepté la colonisation, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] surtout dans le cadre "indien".