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barbour sale La folle audace du Crédit lyonnais

 
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cjkekgg22h




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PostPosted: Wed 16:20, 25 Sep 2013    Post subject: barbour sale La folle audace du Crédit lyonnais

"Tout nouveau président du Lyonnais, s'il voulait la situation, serait condamné à des pertes pendant au moins deux ans", explique un détracteur de Jean-Yves Haberer.
Aux yeux des analystes financiers, les fonds propres ont été gonflés artificiellement à l'occasion de l'entrée de la banque dans le capital d'entreprises publiques comme Altus Finance, Rh?ne-Poulenc, Usinor-Sacilor et sans doute très prochainement l'Aérospatiale.
Sa réponse fut cinglante. Passé un délai de réflexion qu'il s'était accordé en prenant les commandes en septembre 1988, il a accumulé depuis les opérations spectaculaires, les risques et les inimitiés.
Certains banquiers n'hésitent pas à considérer que le joueur de poker qu'est Jean-Yves Haberer réalise systématiquement des provisions insuffisantes. Même la Commission bancaire s'en est émue et a demandé au début de l'année au Lyonnais de une partie de ses créances (4,4 milliards de francs) sur l'ex-URSS. Par un tour de passe-passe qui a fait frémir la profession, la banque avait réussi à étaler sa perte sur vingt-cinq ans en utilisant un système d'assurance-remboursement.
Pour [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] ses ambitions, la banque n'a pas lésiné sur les moyens en se développant simultanément sur trois axes : la constitution presque achevée d'un réseau couvrant toute la Communauté européenne, une présence forte un peu partout dans le monde et la banque-.
PROVISIONS
Même sur le plan , la gestion du personnel se veut dynamique. Le Crédit lyonnais a mis en place en France il y a quelques jours un dispositif destiné à les départs volontaires. L'objectif n'est pas de réduire les effectifs mais de le niveau des embauches pour "apporter du sang neuf". Aux c?tés de ses 2 639 agences fran?aises, le Lyonnais aligne le premier réseau bancaire avec 1 500 agences et succursales dont 700 [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] en Europe, 470 sur le continent américain, près de 300 en et plus de 80 en .
L'acquisition en novembre 1991 par la filiale du Crédit lyonnais, , pour 3,25 milliards de dollars (17 milliards de francs) du portefeuille de junk bonds (obligations à hauts risques) de la compagnie d'assurance américaine en est la parfaite illustration. C'est un pari pur et simple sur la reprise économique aux Etats-Unis et la possibilité pour les d'outre-Atlantique de des prêts à des taux extrêmement élevés. Au de la plupart des experts, très dubitatifs l'an dernier, l'opération devrait se par un succès spectaculaire.
De là à développer un complexe de persécution, il y a un pas que la maison du boulevard des Italiens a déjà franchi. Derrière ses murs épais, le siège du Lyonnais prend parfois des allures de forteresse assiégée. Les dirigeants se sentent victimes de l'acharnement des journalistes et plus encore de la jalousie de leurs confrères.
Au-delà de ces querelles d'experts, la question la plus lancinante est de si les provisions sont suffisantes.
Plus que le personnage, c'est bien la stratégie de Jean-Yves Haberer qui est montrée du doigt. Sa volonté de co?te que co?te un établissement mêlant à la [url=http://www.11yx.net/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=2076484]barbour uk outlet The Origin Connected With Gucci Purses And Handbags Is Really[/url] fois la banque universelle en , une présence forte aux quatre coins du monde, des prises de participations industrielles massives et des coups financiers l'entra?nerait dans une logique infernale. Celle du toujours plus grand, toujours plus ambitieux et toujours plus... risqué.
Il est vrai que la liste des mésaventures et des opérations à risques fait froid dans le dos. Il faut être une banque adossée à l'Etat pour les avec autant de sérénité apparente.
TROIS AXES
Alors, quelle peut-être l'issue ? L'activité bancaire a ceci de particulier qu'elle ne se juge qu'a posteriori. Le bénéficiaire ou la victime de la stratégie tous risques de Jean-Yves Haberer, ce ne sera sans doute pas lui, mais son successeur. Un grand assureur, que des rumeurs pla?aient à la tête du Crédit lyonnais pour la maison dans le [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] droit chemin, affirmait en souriant qu'il y trouverait un intérêt "mais sur un plan purement intellectuel".
Face aux critiques, les hommes d'Haberer font bloc et répètent inlassablement les mêmes arguments. Ce qui compte, c'est la stratégie à long terme et pas les incidents inévitables dans une conjoncture et économique troublée.
Il faut bien reconna?tre qu'en 1991 le Crédit lyonnais a pu un montant record de provisions (9,6 milliards de francs, soit + 48 %) gr?ce à un résultat d'exploitation non moins record (13,3 milliards, en hausse de 14 %). La couverture globale des risques, le fameux "ratio Cooke", est largement dans la [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] norme de la plupart de ses concurrents, près de 9 %, alors que le minimum imposé à la fin de 1992 est de 8 %. Jean-Yves Haberer s'est ainsi donné les moyens de sa [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] politique universelle en entamant une véritable course aux fonds propres. [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] Ceux-ci sont passés de 22 milliards de francs en 1988 à 50 milliards en 1991 le deuxième rang en France derrière le Crédit agricole, ce qui a permis de digérer une envolée du total du bilan de 1 087 milliards en 1988 à 1 587 milliards à la fin de l'année dernière.
De l'avis même des dirigeants [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] de la banque, la réussite ou l'échec vont dépendre de deux facteurs : la taille critique et la cohésion des différentes activités. L'espoir du Lyonnais, c'est de réussir par un effet de masse à s' un bon niveau de rentabilité.
Il s'agit [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] de d'une "occasion historique [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] exceptionnelle". Les banques américaines, anglaises, japonaises et allemandes sont les unes sans moyens et au creux de la vague, les autres fragilisées et les dernières occupées (par la réunification). Quant aux fran?aises, elles manquent d'ambition. Il y a une place à . Il est clair que la personnalité de Jean-Yves Haberer pèse également d'un grand poids dans la volonté de grandeur du Lyonnais. Très marqué par sa mise à l'écart brutale après quatre ans passés à la tête de Paribas de 1982 à 1986, Jean-Yves Haberer avait même été qualifié [url=http://users.atw.hu/freezero/index.php?file=Guestbook]giuseppe zanotti pas cher Attraction, contemplation et d[/url] en janvier 1989 de "no idea man" (l'homme sans ) par la revue britannique Euromoney.
ISSUE
Mais, derrière les chiffres rassurants, les doutes ne manquent pas. "Quand on cherche à un peu au fond des choses, on découvre des pratiques étonnantes en termes de qualité de comptes", affirme un analyste financier. La bonne tenue des profits en 1991 tient pour une part non négligeable à des changements de méthodes comptables. Ils ont permis d' 940 millions de francs supplémentaires.
En outre, d'une année sur l'autre la répartition géographique des bénéfices évolue de fa?on considérable. La part du résultat net provenant de France est descendue en 1991 à 37 % contre 69 % en 1990, celle des filiales européennes est passée de 21 % à 26 % et celle du reste du monde de 10 % à 37 %. Etonnant, quand dans le même temps l'ensemble des banques fran?aises améliorent leur rentabilité dans l'Hexagone.
VOLONT?
Tant d'ambitions affichées, tant d'acquisitions spectaculaires et tant de parts de marchés conquises depuis la fin des années 80 ont considérablement dérangé les habitudes d'un monde qui se veut raisonnable et discret. Les concurrents, pas toujours bien intentionnés, de en sont convaincus, sa logique "impériale" est vouée à l'échec face à l'accumulation des risques.
du Crédit lyonnais et de son président, Jean-Yves Haberer. A force de "tous les métiers sur tous les marchés", le Lyonnais est devenu malgré lui le plus médiatique et le plus controversé des grands établissements bancaires fran?ais. Même les politiques s'y intéressent, non sans arrière-pensées.
"Dans dix ans et si les marchés lui sont favorables, Jean-Yves Haberer sera peut-être considéré comme un génie et nous comme des imbéciles, avoue un de ses pairs. Mais aujourd'hui, ajoute-t-il, nous avons un énorme avantage sur lui, un sommeil sans doute moins agité."
HEXAGONE
A chaque fois, le Lyonnais transforme son investissement en fonds propres dans son bilan. A ceci près qu'il ne s'agit pas de liquidités sonnantes et trébuchantes mais de titres dont la valeur fluctue. Quand l'agence internationale Moody's a abaissé en septembre 1991 la notation du groupe sur ses émissions à long terme, elle a évoqué cet argument.
Mais Jean-Yves Haberer est aussi l'inventeur du concept de banque-industrie en France. Plut?t que de s' avec une banque allemande la tentative avec la Commerzbank a totalement échoué il a préféré s' de la stratégie des établissements d'outre-Rhin qui possèdent des participations importantes dans le capital des grandes entreprises. Un moyen de s' de la fidélité d'un client et de l'autre idée à la : la banque-assurance.
Et de , pêle-mêle, une litanie de "casseroles" et de participations dangereuses de Parretti-MGM (Metro Goldwyn Mayer) à Olympia and York en passant par Maxwell, l'ex-URSS, la Sasea, la Cinq, Pelège, SMT-Goupil, VEV-Prouvost, Hachette, Usinor-Sacilor, Concept, Pinault-CFAO, Adidas, Air -Minerve, etc.
Il peut en tout cas s' d'être aujourd'hui à la tête de la huitième banque du monde par le total du bilan, juste derrière le Crédit agricole et six établissements japonais. Le Lyonnais est d'ores et déjà la première des trois "vieilles" (BNP, Société générale, Crédit lyonnais) et se verrait bien devant le Crédit agricole.
Co?ncidence troublante, le 9 avril, le jour de la publication par la banque de ses comptes pour 1991, le Sénat par la voix de annon?ait la création d'une commission d' sur sa gestion. Depuis, plus personne n'a entendu de cette commission mais l'effet d'annonce a été réussi.
La banque-industrie n'est pas qu'un montage intellectuel : [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] le portefeuille de participations industrielles du Lyonnais, via notamment Clinvest, a été porté en cinq ans de 5 milliards à 37,6 milliards de francs ! Quand les banques concurrentes ont le sentiment que le Lyonnais comme le "Big Brother" de est partout, ce n'est pas complètement faux. Il est entré l'an dernier dans [url=http://www.amo100.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=706525&pid=827094&page=1&extra=page=1#pid827094]abercrombie Google doit effrayer ses concurrents m[/url] le capital de 300 entreprises avec des mises allant de 75 000 francs à 3 milliards de francs pour 20 % d'Usinor-Sacilor. Le seul portefeuille de PME regroupe de 700 à 800 participations. Alors, folie des grandeurs, mégalomanie ou trait [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de génie ? A force de prédire chaque année des résultats désastreux, les adversaires de Haberer en [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] sont pour leurs frais. La maison semble le choc et affiche encore en 1991 des résultats appréciables de 4 milliards de francs, dont 3,16 milliards pour la part du groupe, contre 3,7 milliards en 1990. Il s'agit de la deuxième performance de tous les temps.


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