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Quatre ans plus tard, le voici dans le box. Mains [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] derrière le dos, d'une voix calme et posée, David [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] Sagno raconte à [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] ses juges qu'il avait croisé Marie-Agnès Bedot sur le pont de Neuilly, le samedi 1er décembre 2001 aux alentours de 7 h 30. A l'en , c'est parce qu'elle s'est soudainement mise à qu'un déclic s'est déclenché dans sa tête: "J'ai pris ?a comme un signe." Il fallait qu'il la tue, qu'il accomplisse un acte "sacrificiel" auquel il s'était préparé depuis la veille en buvant plusieurs bouteilles de bière. Il l'avait alors poussée dans les escaliers situés au milieu du pont et l'avait ensuite poignardée à plusieurs reprises avec un couteau à pain [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] volé la veille. "J'étais dans un état de torpeur. Je n'ai eu aucune pitié", explique-t-il. Il se souvient lapé le sang de sa victime "pour de la puissance".
Verdict vendredi 24 février.
Quelques [url=http://leyogame.com/suzizhu/thread-2419778-1-1.html]moncler outlet Un journaliste marocain condamné à deux mois de sursis pour di[/url] instants auparavant, Marc Machin a raconté, à cette même barre, sa version. Il s'est senti manipulé par son interlocuteur. "Il m'a fait un travail psychologique, répète-t-il. J'étais un gamin de 19 ans apeuré, je tremblais comme une feuille. (...) J'étais incapable de me défendre." Il assure que, s'il a pu décrire la tenue vestimentaire de Marie-Agnès Bedot, c'est parce qu'il a vu des photos de la scène de crime, tombées à ses pieds pendant sa garde à vue. Il était "paumé", et il a fallu le 8 janvier 2002 pour qu'il se rétracte, en vain. Marc Machin craque. Lui dont la peine de prison n'a été suspendue que le 2 juillet 2008, n'a pas l'aplomb du policier. Le voilà qui sanglote: "Qu'est-ce que je serais allé une mère de comme ?a? J'ai perdu ma mère. Mais ?a va pas la tête!"
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En révélant, dans [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] la nuit du 3 au 4 mars 2008, sa double culpabilité, moult détails à l'appui, David Sagno n'a pas seulement permis [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] la libération de Marc Machin. Il a mis au jour les ratés d'une enquête et les limites de la méthode des aveux à tous prix, celle de la brigade criminelle.
David Sagno s'était inventé un personnage afin de sa timidité. Six mois plus tard, il a récidivé au même endroit. L'assassinat de Maria-Judith Araujo relève d'un procédé en bien des points similaires. Sauf que [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] cette fois, David Sagno s'est servi d'un tesson de bouteille. C'est le sermon d'un pasteur entendu à la maison d'arrêt de Nanterre le 19 janvier 2008 où il était détenu, qui l'aurait encouragé à se [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] dénoncer.
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Au nom du ministère public, le procureur se lève: "Marc Machin est en garde à vue depuis 40 heures, il a quatre auditions derrière lui et, selon , c'est bloqué parce qu'il n'est pas passé encore aux aveux. C'est cela, le blocage?", interroge-t-il. Philippe Courroye ne le dit pas formellement, mais sa réaction ne laisse aucun doute : il n'apprécie pas les méthodes et le manque de rigueur de l'enquête de police qui a conduit à la mise en cause d'un innocent. "Cette manière d' en contact avec Marc Machin n'avait pas pour but de le conditionner?", ajoute-t-il. Jean-Claude Mules en convient: "On a un de réussite, ne serait-ce que pour les victimes." Il a fait son travail, c'est aujourd'hui encore son sentiment sans le moindre remords.
Selon les experts psychiatriques, l'accusé souffre de troubles "d'une dimension perverse et de phénomènes d'allure psychotique". Les deux collèges d'experts [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] qui l'ont examiné concluent à "la dangerosité" de cet homme, qui reste [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] accessible à une sanction pénale.
ACTE "SACRIFICIEL"
Quatre ans après s'être livré à la pour s' de ces deux homicides, David Sagno compara?t devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine qui a entendu, mardi 21 février, Marc Machin ainsi que les responsables de cette ratée, notamment . Ce policier aujourd'hui à la retraite avait extorqué les aveux mensongers de Marc Machin le 14 décembre 2001, dans les locaux de la brigade criminelle, au 36, quai des Orfèvres.
d'assises qui s'est ouvert à Nanterre, lundi 20 février, n'est pas seulement celui de , 37 ans, accusé du meurtre de Marie-Agnès Bedot et de , assassinées, la première le 1er décembre 2001, et la seconde le 22 mai 2002 sur le pont de Neuilly, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). C'est aussi celui d'un désastre judiciaire qui a valu sept années d'incarcération à , condamné en 2005 [url=http://www.taxzzf.com/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] par la cour d'assises des Yvelines à dix-huit ans de réclusion pour le crime de Marie-Agnès Bedot, verdict annulé par la cour de révision le 13 avril 2010.
C'est peu de Jean-Claude [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Mules qu'il affiche une assurance pour le moins surprenante pour un homme qui s'est autant trompé. Mardi, il a été [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/ht]louboutin Fashion Music Makes[/url] appelé à la barre peu après Marc Machin, qui reste bouleversé par l'erreur dont il a été victime. Cheveux poivre et sel, veste moutarde, pantalon de velours c?telé, Jean-Claude Mules se présente à la barre comme ancien commandant de police, technique et chef procédurier. Un "analyste criminel", résume-t-il: "Pour Marc Machin, on est [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] venu me pour de quoi il retournait." Et d' qu'il l'a invité dans son "cabinet" – son "bureau", se reprend-il – et a "tenté une approche psychologique". A l', c'est lui qui a "débloqué" Marc Machin et qui l'a aidé "à librement".