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Reste à le en France. Spécialiste du paysage culturel américain, Frédéric Martel redoute "le réveil, une fois passé du fantasme à la réalité". "Aux Etats-Unis, ce système nourrit surtout les institutions les plus anciennes", souligne-t-il. Musées, orchestres, opéras [url=http://www.elmorron.com/index.php?option=com_blog&view=blog]doudoune moncler Le bonus-malus automobile co te p[/url] : le Top 20 des principaux fonds rassemble les vétérans de l'art américain. Difficile pour un nouveau venu d'y sa place. "Mais il y a pire, insiste Frédéric Martel. Ce système fonctionne aux Etats-Unis parce que les riches [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] y sont beaucoup plus riches et beaucoup plus nombreux. Y sommes-nous prêts ? J'en doute."
A Harvard, par exemple, certains donateurs ont vivement protesté en découvrant les émoluments du gestionnaire du fonds de dotation. Ils dépassaient de très loin le salaire déjà confortable du président de cette organisation "à but non lucratif". Autant d'accrocs qui n'altèrent pas l'attachement des Américains à ce dispositif.
Lorsqu'un établissement public dispose d'une importante somme d'argent, due à une ressource "extraordinaire" (Abu Dhabi), la législation lui offre deux possibilités : la dépenser ou la en bons du Trésor, en attendant une occasion de le dépenser. Créer un fonds de dotation consiste, au contraire, à le capital sur les marchés financiers, et à n'en dépenser que les revenus.
Le miracle émirien a changé la donne. M. Loyrette a plaidé son [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] dossier auprès de Christine Albanel. La ministre de la a été convaincue sans mal. "Passer du mécénat de projet au mécénat long terme et les sources de financement, nous ne pouvions que soutenir", précise-t-on dans son entourage.
LE MIRACLE ?MIRIEN
D'un c?té, les relations avec les donateurs et les décisions stratégiques : comment les revenus dégagés ? Comment ces sommes entre investissements matériels, fonctionnement de l'établissement et réinvestissement financier ? De l'autre, une gestion autonome, avec ses règles, ses risques et rémunérations proportionnelles aux bénéfices enregistrés. Là encore, les jointures grincent.
Rédigé par le ministère de la culture, un premier projet de loi a été écarté par Bercy en décembre 2007. Mais le ministère des est plus rétif sur la forme et sur le [url=http://www.chchch.com/home.php?mod=space&uid=40605][/url] calendrier que sur le fond. Il a préparé une contre-proposition où les avantages consentis aux établissements culturels pourraient être étendus aux universités ou aux instituts de recherche.
La concertation interministérielle se poursuit. Elle porte notamment sur le montant des déductions d'imp?ts accordées aux mécènes et [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] à la possibilité pour les établissements bénéficiaires de défiscaliser les revenus du capital. Le ministère de la culture veut aussi s' qu'il ne p?tira pas de l'extension du dispositif à un trop grand nombre de domaines. Les deux parties souhaitent en tout cas vite. Une présentation du projet de loi devant les députés est envisagée en avril.
La médaille a son revers. [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] L'immobilisation de sommes aussi importantes suscite des interrogations. Au Guggenheim, l'entreprenant Tom Krens a ainsi choisi de dans le capital du fonds pour ses projets de développement. Il vient d'être débarqué de la Fondation Guggenheim. Autre risque : [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les retournements des marchés financiers. Au début des années 2000, l'Art Institute de Chicago a [url=http://piplook.com/index.php/blogs/425/7224/www-vivid-host-com-barbour-htm-b]louboutin pas cher Bons baisers de Florange (5) –[/url] perdu plus de 20 millions de dollars du fait de hasardeux. Une situation exceptionnelle tant les opérateurs privilégient la prudence. Mais qui illustre la difficulté à parfois logiques managériale et financière.
Il faudra alors les conséquences du nouveau dispositif. Au Louvre, on y voit un "complément de ressources" assimilable à du mécénat. Au ministère de la culture, en revanche, on n'hésite pas à le mot qui f?che : "substitution" à une subvention.
L'établissement parisien y a trouvé matière à réflexion. L'institution dispose déjà d'une société d'"amis américains du Louvre". "Pour eux, l'endowment est un dispositif naturel. Régulièrement, [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] ils [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] nous demandent pourquoi nous n'en créons pas un", affirme Henri Loyrette, président du Louvre.
EMOLUMENTS DU GESTIONNAIRE
Le système ne manque pas d'atouts. Dans Le Nouvel Age des musées (Armand Colin, 2005), Jean-Michel Tobelem en dresse une liste : "Garantir la stabilité de l'institution pendant les périodes de difficultés financières, protéger le musée des changements de priorité des financeurs, les donateurs sur la prise en compte des intérêts de l'institution sur le long terme, le développement de programmes pluriannuels."
au mieux le milliard d'euros que va le contrat du Louvre à Abu Dhabi - dont 400 millions pour le seul musée parisien -, le gouvernement réfléchit à un projet de loi permettant la création, dans les établissements culturels, de "fonds de dotation". Un terme abscons derrière lequel se cache le rêve du Louvre : une rente de 30 millions d'euros par an, gérée de fa?on autonome, sans intervention ministérielle.
Ce dispositif, inédit en France dans les musées, s'inspire [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] du de financement en vigueur aux Etats-Unis. Les institutions culturelles n'y re?oivent que très rarement des subventions. En revanche, l'Etat offre d'importantes réductions d' aux particuliers ou aux qui accordent des dons aux organisations à but non lucratif culturelles, religieuses, scientifiques, éducatives ou humanitaires. Ces mécènes choisissent souvent [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] de un événement : construction d'un b?timent, exposition ou création musicale. Mais ils peuvent aussi au fonctionnement de l'établissement en venant l'endowment, le fonds de dotation. Placé dans des produits financiers attractifs, ce capital produit des intérêts de 7 % à 8 [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] %, en moyenne. Aux Etats-Unis, ces fonds recueillent [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] des sommes considérables. L'endowment d'Harvard - qui outre les activités d'enseignement et de recherche nourrit une bibliothèque et quatre musées - approche les 30 milliards de dollars, couvrant ainsi 30 % du budget de l'université. La sphère culturelle reste en retrait. Mais le [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] Metropolitan Museum de New York dispose d'un capital de 1,7 milliard de dollars. De quoi lui près de 130 millions de dollars de revenus annuels, approximativement l'équivalent de la subvention du Louvre.