ulek0o4h
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Posted: Sat 10:20, 19 Oct 2013 Post subject: barbour deutschland Sciences Po, limpossible succe |
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Coups de thé?tre, règlements de comptes, coups bas entre gens de bonne compagnie. Tous les ingrédients d'une série télé sont là. En guest star, l'ombre de . En toile de fond, l'imbroglio administratif à l'origine de "Sciences Po", cette entité à deux têtes : d'un c?té, l'Institut d'études politiques (IEP), de l'autre, la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), destinée à gérer le patrimoine et les de l'école.
Au coeur de l'intrigue, Michel Pébereau et tiennent les premiers r?les. Distant, glacial, banquier réputé, le premier est un compagnon de route de l'IEP depuis 1968. Ma?tre de conférences puis professeur, il s'est longtemps occupé du cours de politique économique de la France. Réélu depuis 1988, il préside, avec autorité, le conseil de direction. Jean-Claude Casanova, intellectuel libéral, professeur, économiste, ancien de , est plus rond. C'est un méridional. Mais il est tout aussi déterminé. Depuis 2007, il préside la FNSP, où siègent des chercheurs et une partie de l'annuaire de l'Inspection des finances et de la haute fonction publique, de (ex-BCE) à é (Conseil d'Etat), Jean-Fran?ois Cirelli (GDF-Suez) et Fran?ois Chérèque (CFDT). "C'est, malheureusement, une chambre d'enregistrement", se plaint un membre.
La succession s'engage. La vieille maison est prise de court. Jusqu'à présent, la cooptation était la règle. Le nouveau directeur était adoubé par l'ancien, faisant ses premiers pas à ses c?tés avant de lui succéder. Ainsi fut nommé Richard Descoings en 1996. L'affaire avait été bouclée en quarante-huit heures. Michel Pébereau obtint l'accord du premier ministre, é ; Jean-Claude Casanova (alors membre du conseil d'administration de la FNSP) celui de , ministre de l'éducation nationale, et Alain Lancelot celui de , alors président de la République.
Le est plus que délétère. Dans la bo?te mail de Jean-Claude Casanova, les courriels anonymes se succèdent. "J'en re?ois deux ou trois par semaine !" Parmi eux, la mise en garde d'un corbeau, qui se fait Georges Crès : "Alors il para?t que c'est décidé [...]. La ministre n'est pas contente, elle vous avait dit d' la publication du rapport définitif. Bon si c'est le rapport de force, vous avez tort. On vous avait prévenu de la presse, c'était pas mal non ? [...] Si par le curieux des hasards vous nommiez le sieur Crès à la tête de la bo?te, un grand nombre de ceux qui alimentent la presse avec des méchancetés continuerait. [...] Il est encore temps [...] de votre procédure, faute de quoi..." La version moins trash du "Crès bashing" se colporte dans les d?ners en ville, où les initiés confient avec gourmandise qu'il n'était déjà plus le favori du roi Richard, depuis janvier et la fameuse "affaire des primes". De quoi s'agit-il ? En décembre 2011, Mediapart révèle que Richard Descoings et les membres de la direction se sont partagé des primes faramineuses. On apprendra dans le pré-rapport de la Cour des comptes que sa rémunération a atteint 505 806 euros bruts en 2011. Lorsque la bombe éclate, il est en au . A son retour, il ne cache pas sa colère envers ses collaborateurs. "On était tous coupables aux yeux de Richard de ne pas tenu la maison. Il a [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] pensé à ce moment-là que son dauphin potentiel n'était pas la bonne personne", raconte un membre du comité exécutif. "Il ne pouvait pas me de ne pas bien géré la crise de communication puisqu'il ne m'écoutait pas pour la communication, se défend Hervé Crès. Surtout que nous savions depuis une semaine que Mediapart préparait quelque chose." Le 27 rue Saint-Guillaume prend feu. Richard Descoings est mis en difficulté sur son intégrité personnelle. L'oeuvre accomplie depuis 1996 passe au second plan alors qu'il a donné une partie de sa vie à cet établissement, le transformant à un rythme effréné : mise aux normes européennes du cursus, ouverture sociale, internationalisation, modularité des droits d'inscription, campus régionaux...
SCIENCES PO ATTIRE, LES CANDIDATURES AFFLUENT. Le 15 juin, ils sont 24 à se , projet à l'appui. Parmi eux, évidemment, Hervé Crès. En interne, é, professeur de science politique à l'IEP, et la sociologue , qui dirige un laboratoire de recherche. A l'extérieur : éani, magistrat à la Cour des comptes, , directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'éducation nationale, , directeur de l'IEP de Lille, ou encore , directeur de Lyon. Plus originale, [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] la candidature de , ex-président du directoire de PSA ?n. Treize jours plus tard, les deux comités ont fait le tri et n'ont retenu que quatre candidats : Hervé Crès, Dominique Reynié, Gilles Andréani et Jean-Michel Blanquer.
Opacité, précipitation, parisianisme, sexisme... Les critiques fusent. "On dit qu'il n'y a pas de provinciaux et pas de femmes dans la shortlist, mais Sciences Po n'est pas l'Assemblée nationale ! Nous ne sommes pas soumis à une exigence de parité. On aurait pu une femme, pour chic, mais cela n'aurait été que de l'apparence", s'agace le politologue Olivier Duhamel, membre de la FNSP. Les candidats recalés regrettent de ne pas pu défendre leur projet. Olivier Faron aurait ainsi re?u deux lettres, l'une de Jean-Pierre Jouyet, l'actuel président de la Caisse des dép?ts, l'autre d'Hélène Gisserod, procureure général honoraire près la Cour des comptes, tous deux membres de la FNSP. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] "Dans la mesure, où vous n'avez pas été sélectionné, nous n'avons pas besoin de vous auditionner", disent en substance les missives. Olivier Faron ne décolère pas. Certains attendent toujours d'être informés de leur éviction, comme Christine Musselin, et se considèrent encore dans la course. D'autres ont le sentiment que les sont faits : "Casanova m'a dit "il faut que vous soyez candidat parce que vous êtes universitaire et on en a besoin, mais vous ne serez pas élu parce que vous n'êtes pas de la maison"", rumine Pierre Mathiot. "La procédure est parfaitement transparente. Si les [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey outlet[/url] gens veulent qu'on dise pourquoi on choisit Dupont ou Durand, on le réserve à Dupont ou Durand", se défend Jean-Claude Casanova, rappelant un vieil adage juridique : le plaideur a quarante-huit heures pour ses juges.
SOURDE AUX CRITIQUES, LA MAISON POURSUIT. Les quatre candidats [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler outlet[/url] passent leur grand oral. "J'avais l'impression de le concours de Sciences Po !", se souvient Dominique Reynié, rentré précipitamment de Londres mi-juillet. Quel serez-vous ? [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] Quelles sont vos qualités ? Comment réagirez-vous en cas de crise ? Comment vous détacherez-vous de l'héritage de Richard Descoings ? Les candidats sont cuisinés par des examinateurs redoutables : ou encore , président du directoire du groupe Axa. "Au total, c'est neuf heures dans mon agenda de juillet", dit Hervé Crès. Alors qu'il est régulièrement donné candidat, David Azéma dément. En réalité, il y pense. Il consulte en interne, en externe. Sa conclusion : il n'a pas énormément de légitimité. Sans un appui fort de l'intérieur, [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751927900]nike air jordan pas cher Le P[/url] ses chances sont minimes. La seule solution serait un ticket avec... Hervé Crès. Las ! Celui-ci est candidat. David Azéma renonce.
PENDANT CE TEMPS-L?, LES CANDIDATS M?NENT CAMPAGNE. Dominique Reynié fait feu de tout bois. En interne, certains le voient comme le fils spirituel d'Alain Lancelot, directeur de 1987 à 1996 de l'école. "C'est le plus malin de tous les candidats", avance un membre du comité exécutif. D'autres lui reprochent son c?té ultramédiatique, ses passages fréquents à la télévision. Enfin, il est catalogué à droite : il dirige la Fondation pour l'innovation politique, un club de réflexion libéral. "Moi, je n'ai pas appelé à en 2007", répond-il toujours, petite pique destinée à Hervé Crès. Qu'à cela ne tienne, Dominique Reynié rencontre des membres de cabinets ministériels et dès qu'il croise un politique, il lui glisse un petit mot : "Vous savez que je suis candidat à la succession de Richard Descoings..." Sur , il imite Fran?ois Hollande lors de son débat avec Nicolas Sarkozy avant l'élection présidentielle. "Moi directeur de #SciencesPo, je mettrai en ligne les rémunérations et les primes de la direction #aidezmoi !", "Moi directeur de #SciencesPo, je proposerai d' aux représentants étudiants le conseil d'administration #aidezmoi !". Une page rassemble ses soutiens. Jean-Michel Blanquer mène une campagne plus feutrée, de réserve oblige. Mais depuis le changement de majorité, il sait bien qu'il peut "sauter" à tout moment. Il appelle ceux qui pourraient sa candidature. "Tu connais Geneviève, parle-lui", demande-t-il à un proche du . Gilles Andréani est encore plus discret tant sa situation est ambigu?. Son appartenance à la troisième chambre de la Cour des comptes - celle qui a mené l'enquête sur Sciences Po - ne lui facilite pas la t?che, même s'il s'est mis en retrait pendant le contr?le. Par ailleurs, il n'a jamais dirigé quoi que ce soit.
En attendant, c'est la Cour des comptes qui a les cartes en main. Michel Pébereau et Jean-Claude Casanova veulent en et souhaitent la nomination de leur favori, Hervé Crès. "Tous les deux sont dans un coucou de kamikaze, s'amuse un bon connaisseur du dossier. Ils foncent sur une muraille en croyant que c'est l'Etat." En faisant fi de la demande de Geneviève Fioraso, ils mènent une stratégie jugée hautement risquée à l'Elysée et dans l'entourage de la ministre. Dans son rapport, dont des extraits ont déjà fuité, la Cour des comptes termine en évoquant la possibilité de poursuites juridictionnelles. Si elles ne concernaient pas Hervé Crès, la voie serait libre pour qu'il succède à Richard Descoings. Dans le cas contraire, le feuilleton est loin d'être terminé.
Le directeur doit être nommé pour la rentrée de septembre 2012. Une réunion des instances est programmée après l'été. Michel Pébereau et Jean-Claude Casanova semblent peu de cas de la Cour des comptes. Sans doute l'expression d'un certain mépris vis-à-vis de cette juridiction qu'ils jugent moins prestigieuse que l'Inspection des finances ou le Conseil d'Etat. Erreur. Tous les protagonistes ont re?u le pré-rapport de la juridiction financière. C'est une bombe. A tel point que l'Etat s'en mêle. , un ancien de l'école, est tenu au courant. Le 3 septembre, la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, exige dans une lettre que la direction attende le rapport définitif, à l'époque prévu en octobre, pour un nom. "C'est elle qui a bloqué le processus, elle a gagné la première manche", estime un proche de l'école.
Jean-Claude Casanova, le président de la FNSP, re?oit dans son bureau, au deuxième étage de Sciences Po. Aux murs, les portraits de tous les directeurs depuis , son fondateur. Bient?t, celui de [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] Richard Descoings trouvera sa place aux c?tés de celui d', son prédécesseur. "Les révélations de Mediapart furent un choc. Cela a atteint très profondément Richard et, à travers lui, la maison, et fait appara?tre un dysfonctionnement." Le coup est d'autant plus rude que la Cour des comptes épluche déjà depuis quelques mois les dossiers de Sciences Po afin de vérifier la bonne tenue de la maison. Richard Descoings anticipe des mauvais jours. Le directeur propose immédiatement sa démission. "On l'en a dissuadé, raconte Jean-Claude Casanova, on pensait que ce serait préjudiciable à l'institution." Il sait qu'il doit la gouvernance de l'école et répète qu'il faut "décoin(g)niser" l'établissement... Il pense alors à David Azéma, aujourd'hui à la tête de l'Agence des participations de l'Etat. Cet ancien de la Cour des comptes passé par Sciences Po et l'ENA est numéro deux de la SNCF. Richard Descoings le conna?t bien, c'est lui qui l'a présenté à Guillaume Pépy, son ami intime, quand ce dernier cherchait un financier. Par ailleurs, il a pu sur lui pour un projet sensible, lorsque Sciences Po s'est associé à des universités parisiennes pour décrocher des financements de projets scientifiques communs. Le duo a bien fonctionné. Evidemment, David Azéma est tenté par le poste. Plus que tenté. Il est resté très attaché à Sciences Po et a beaucoup travaillé sur la création d'une école d'affaires publiques au sein de l'IEP. C'est aussi un grand donateur : il a offert à l'association des anciens élèves 450 000 euros, le fruit de ses stock-options de Vinci. Mais lorsque Richard Descoings évoque avec lui son dans l'école, il n'est pas question une seconde qu'Azéma quitte son poste à la SNCF. L'idée est qu'il mette juste un pied dans l'école. Histoire de se avec la maison...
A la mort de Richard Descoings, sa succession n'était bien s?r pas d'actualité puisqu'il venait d'être réélu, l'année précédente, pour cinq ans. Pris de court, Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau lancent alors un appel à candidatures. Un comité ad hoc est créé sans concertation. Il est chargé de sélectionner l'administrateur de la Fondation. Rapidement, les noms de ce comité de sélection circulent dans la presse. Au conseil de direction du 21 mai 2012, , étudiant et élu UNEF, interpelle Michel Pébereau et l'interroge sur les noms qui ont fuité. "Il me répond : "Ce sont ceux du comité de la Fondation. Et cela tombe bien, je voulais vous que je mets moi aussi en place un comité de sélection." Et il en nomme aussit?t les membres. Mais aucun n'avait été averti avant ! En fait, c'est une procédure qui a plus qu'avant l'apparence de la transparence mais qui reste au fond la même. C'est eux qui choisiront", raconte Arnaud Bontemps qui apprend, au passage, qu'il fera partie de ce nouveau comité, chargé lui de sélectionner le directeur de l'école. Malgré l'existence de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] deux comités différents, un seul candidat sera de toute fa?on retenu car, depuis 1950, les deux fonctions sont assurées par la même personne.
Michel Pébereau et Jean-Claude Casanova veulent vite. De nouveau. Déjà, au lendemain de la mort de Richard Descoings, ils avaient mis sous pression [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler sito ufficiale[/url] Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur, et le recteur des universités, pour qu'Hervé Crès soit nommé administrateur provisoire. "Le 5 avril, Sciences Po avait invité les candidats à la présidentielle lors d'une grande manifestation avec Elle. Michel Pébereau a appelé le recteur et lui a dit en substance : "Si je dois au président de la République que l'on attend toujours l'arrêté du recteur pour la nomination du directeur par intérim, cela va du bruit"", raconte un membre du conseil de direction. Dans la journée, c'était réglé.
S'EN INQUI?TE. "Quand Po aura-t-il un directeur ?", demandait le patron de Toshiba à Geneviève Fioraso, en visite officielle au Japon, début octobre. Devant la stupéfaction de la ministre de l', Norio Sasaki s'est justifié : "Mon fils y effectue son master [url=http://www5e.biglobe.ne.jp/~yariko/yybbs/yybbs.cgi]giuseppe zanotti Une année en[/url] en ce moment..." Cela fait sept mois que la prestigieuse institution de la rue Saint-Guillaume, à Paris, est sans tête. Depuis la mort de . Le 3 avril, le patron de Sciences Po succombait à une crise cardiaque dans une chambre d'h?tel, à New York. Mais le dénouement est peut-être proche. Pour lui succéder, les instances exécutives de l'établissement ont proposé, les 29 et 30 octobre, la candidature d'Hervé Crès. Jusque-là administrateur provisoire, il devra être adoubé par l'Etat, comme c'est la coutume depuis l'après-guerre. Sa nomination pourrait un terme à l'interminable feuilleton qui tient en haleine le Gotha de l'enseignement supérieur, le monde et la presse. Mais rien n'est s?r. Car pour la proposition, l'Etat attend la publication d'un rapport définitif de la Cour des comptes, le 22 novembre. Un rapport sulfureux, dont la première mouture faisait état "d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics", selon des extraits publiés dans Le Monde du 9 octobre.
TOUT S'?CROULE LE 3 AVRIL. Richard Descoings s'est envolé la veille pour afin de à une conférence organisée par l'université Columbia. On le dit épuisé. Il sera retrouvé mort dans sa chambre d'h?tel. Sur [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] le moment, Jean-Claude Casanova se reproche d' insisté pour qu'il reste en poste. "Sa démission l'aurait-elle fait ?", s'interroge-t-il. Quand la nouvelle tombe, Nadia Marik, la femme de Richard Descoings, par ailleurs directrice adjointe et directrice de la stratégie et du développement de Sciences Po, vient quelques affaires personnelles dans le bureau de son mari. Jean-Claude Casanova y récupère des documents sensibles. Puis la pièce, fermée à clé, devient un mausolée. Jean-Claude Casanova désigne un carton posé dans un coin de son bureau : "Ils sont là, les documents, regardez." Il promet de l' "quand tout cela sera terminé".
EN NOMMANT HERV? CR?S, LES DEUX PILIERS DE LA RUE SAINT-GUILLAUME savent qu'ils ne font pas l'unanimité. Depuis plusieurs mois déjà, le "Crès bashing" est en marche. Des rumeurs circulent, y compris au sein de l'école. Le 21 septembre, la Lettre A, une lettre confidentielle, re?oit un coup de fil anonyme et publie cette brève : "Hervé Crès fait les frais de la guerre de succession à Sciences Po [...]. Rien [ne lui est] épargné : rumeurs de harcèlement sexuel, mésentente supposée avec Richard Descoings, etc." Quelques jours plus [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] tard, Hervé Crès répond dans la même publication : "J'attends avec sérénité que les personnes qui colporteraient ces rumeurs se dévoilent puisque je n'ai jamais fait, ni à Sciences Po ni ailleurs, l'objet de la moindre pour harcèlement, qu'il soit sexuel ou moral, et encore moins de la moindre poursuite sur ce thème. Je poursuivrai fermement quiconque répandrait de telles calomnies, sans qu'elles puissent altérer en rien ma détermination à pour le développement et le rayonnement de [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] Sciences Po." La direction de l'IEP s'insurge contre cette campagne de déstabilisation. "Je m'engage sur la moralité des candidats", soutient solennellement Jean-Claude Casanova. Pour Hervé Crès, la le?on est apprise. "J'ai découvert ce qu'est la "politique", pas celle que l'on enseigne ici. Je l'ai [url=http://tsuruo.jp/cgi-def/admin/C-002/after/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]jimmy choo paris Les daren ,[/url] vécue comme un bleu, mais je m'y suis fait très vite", dit-il aujourd'hui.
Reste Hervé Crès, qui ne peut tout simplement pas campagne. Ou qui n'en a pas besoin. Depuis sept mois, il tient la barre. "Casanova et Pébereau me voient tous les jours. Ils savent bien que je suis capable de le job." Candidat légitime ? Trop au go?t de certains. "De ce point de vue, c'est probablement une erreur que l'administrateur provisoire soit aussi candidat car cela pose de manière inévitable des problèmes de positionnement", estime Jean-Michel Blanquer dans L'Express du 24 octobre. Pour Laurent Bigorgne, ancien directeur des études aujourd'hui à la tête de l'Institut Montaigne, qui affirme été incité à se présenter... et qui a refusé, "Sciences Po a besoin d'une personnalité de l'extérieur, académique ou non, avec une réputation internationale, et qui aura la capacité de à l'école de à se réinventer". Ce n'est pas la première fois qu'Hervé Crès est mis en cause. Le 6 avril, trois jours après la mort de Richard Descoings, lors d'un conseil de direction exceptionnel, l'un de ses membres, , banquier d'affaires chez et membre du conseil de direction depuis douze ans, dit qu'il se "sentirait plus à l'aise si le directeur intérimaire n'est pas candidat". Il se fait étriller immédiatement par . Michel Pébereau appelle à "l'unité et non à la division".
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