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Révélateur des nouvelles fractures fran?aises, le mouvement de 2010 para?t bien éloigné des représentations sociales traditionnelles.
Les cortèges lycéens viennent aussi nous que l'enjeu ne sera pas seulement de répondre aux questions sociales mais aussi de en compte les nouvelles fractures culturelles et territoriales qui rendent de plus en plus difficile le "vivre ensemble". L'accentuation des inégalités sociales et culturelles est particulièrement visible dans la jeunesse des grandes métropoles qui a manifesté.
Il appara?t ainsi que le candidat Sarkozy, celui qui [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] avait promis de protéger les travailleurs des effets de la mondialisation libérale, se retrouve, aujourd'hui, non face à la gauche et aux syndicats, mais bien face à la France populaire, celle "qui se lève t?t" et qui lui a permis d'accéder au , en 2007.
Après vingt ans de mondialisation, de dégradation des conditions de travail, la France populaire ne croit plus à la réforme. [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] Ce scepticisme est rationnel. Il est le fruit d'un constat qui se mesure socialement. Projetées, sans d', dans le grand bain de la mondialisation libérale, les couches populaires sont celles qui ont le [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] moins bénéficié de ce choix économique. Confrontées aux plans sociaux, ces catégories sont aussi celles qui ont le plus subi la stagnation et parfois une déflation salariale.
La cohabitation entre une jeunesse issue de la "gentrification", c'est-à-dire de l'embourgeoisement des villes, et d'une jeunesse issue de l'immigration est un enjeu majeur.
Même les fonctionnaires, pourtant socle de cette classe moyenne, pressentent qu'ils ne seront pas épargnés. Si le plan de rigueur britannique ne pourrait être appliqué en l'état en France, la fonction [url=http://www.highranda.com/bbsb/honey_f.cgi]hollister france Learning Bas[/url] publique ne pourra longtemps résister à la pression des marchés.
Ouvrage : "Fractures fran?aises" (Fran?ois Bourin éditeur, 196 p., 19 euros).
Cette situation est d'autant plus complexe, qu'au-delà des métropoles, se joue aussi l' d'une autre jeunesse qu'on a peu entendue. Cette jeunesse populaire, périurbaine, rurale et issue d'un monde ouvrier en crise, a pourtant beaucoup à des effets de la mondialisation.
En [url=http://cgi.ebay.co.uk/350W-SHEEP-GOATS-SHEARING-CLIPPER-WOOL-SHEARS-RRP899new-/290398329820?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item439d16dbdc]barbour uk Prêt-à-porter le[/url] ce sens, le mouvement d'aujourd'hui s'inscrit bien dans une modernité que les représentations traditionnelles empêchent souvent de . Ce qui est visible [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] ici c'est l'angoisse des catégories populaires et moyennes du XXIe siècle, pas une répétition de mouvements du passé.
Face à ces postures caricaturales, c'est l'opinion publique qui nous permet de à la réalité, celle de la France de 2010, pas celle de 1995 et encore moins celle [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de 1968 ! Une France où la préoccupation majeure des catégories populaires et moyennes n'est pas le conflit droite-gauche mais d'abord l'insécurité sociale grandissante. Cette opinion publique, qui, au départ, n'était pas véritablement opposée à l'allongement de la durée [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] du travail, soutient massivement le mouvement.
Quant à [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] la retraite, plus que l'?ge du départ, c'est aussi la faiblesse relative de la pension médiane, 1 100 euros entre 65 et [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] 74 ans, qui devrait être débattue. Si la mondialisation libérale a été bénéfique, ce n'est certainement [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] pas pour la majorité des catégories populaires.
D'ailleurs, et c'est certainement ce qui différencie ce mouvement du conflit de 1995, l'anxiété concerne désormais les classes moyennes qui ont bien compris qu'elles risquent de , après les ouvriers, les effets négatifs de la mondialisation.
Il serait évidemment plus confortable d' le mouvement social de cet automne comme une répétition de 1995 ou de Mai 1968. La référence à des mouvements passés est toujours rassurante, elle permet d' des tensions sociales très spécifiques dans une histoire dont on conna?trait les acteurs, mais aussi la fin. Le conflit droite-gauche est ainsi mis en scène avec, d'un c?té, une droite qui serait autoritaire et réformatrice face à une [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] gauche évidemment arc-boutée sur ses acquis sociaux et viscéralement hermétique à l'idée même de la réforme. Les modernes contre les passéistes. Les libéraux contre les tenants de l'Etat-providence.
La pénibilité du travail et l'espérance de vie en bonne santé favorisent mécaniquement un soutien massif des catégories sociales les moins qualifiées. Mais ce ne sont pas les seules causes de cette adhésion massive. Souvent salariées du secteur privé et éloignées des grandes métropoles, les catégories populaires soutiennent des manifestations auxquelles elles [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] ne participent pas forcément. Pourquoi ?
Car, ce qui est en jeu, ce n'est évidemment pas seulement la durée du travail, mais bien la persistance d'un modèle social européen, per?u comme le dernier rempart face à un marché mondialisé.
Force est de que nos acteurs surjouent un peu leur r?le : la droite dans sa posture "gaullienne" qui refuse de céder "à la rue" (pourquoi pas la "chienlit" ?) et la gauche dans sa posture révolutionnaire refusant désormais l'économie de marché mondialisée qu'elle a pourtant contribué à en place.
un futur synonyme de progrès économique et . Grogne de nantis ou révolte logique ?
Les discours visant à la nécessité de réformer un système trop co?teux pour s' à une mondialisation qui bénéficierait à tous [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] pèsent peu de chose face à la réalité des chiffres. Parmi tous les indicateurs sociaux, on peut le niveau d'un salaire médian désespérément bloqué à 1 500 euros mais aussi ces 20 % de Fran?ais qui sont à 50 euros près pour le mois et bien évidemment les 8 millions de pauvres que compte ce pays.
Le malaise des catégories populaires et moyennes qui explique la défiance envers la classe n'est pas la résultante d'une montée d'un nouveau populisme mais bien la conséquence d'une incapacité des gouvernements à protéger les plus modestes des effets de la mondialisation.
C'est notamment le [url=http://www.asiabully.com/vanilla/discussion/63476/mulberry-sale-quand-le-peuple-se-rebelle]mulberry sale Quand le peuple se rebelle[/url] cas des couches populaires, ouvriers et employés, c'est-à-dire des catégories qui, notamment les ouvriers, votent de plus en plus à droite et/ou à l'extrême droite depuis vingt ans.