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Un autre effet à long terme aura des conséquences au-delà du simple cercle des diplomates américains : la peur que les fuites ne poussent les alliés des Américains à de plus en plus renfermés. Comme nous l'avons appris, les nations arabes en particulier ont profité de la liberté d'être hypocrites dans leurs affaires avec nous, dénon?ant l'Amérique publiquement auprès des audiences à l'intérieur du pays alors qu'en parallèle, elles proposaient en privé leur soutien et leur assistance. Considérons le , par exemple, qui a pris ses responsabilités pour les attaques perpétrées à l'encontre de ses propres groupes radicaux par les forces américaines. De tels pays ont de fortes chances d'être bien plus méfiants dans leur coopération avec les Etats-Unis.
La culture des diplomates américains est fondée sur les valeurs que sont la prudence et le consensus ; à présent, néanmoins, les diplomates vont être poussés à l'autruche par peur que n'importe laquelle des ou rumeurs qu'ils avancent apparaisse dans les pages du Guardian, du Bild, ou du Monde.
Cette prudence va les opérations confidentielles du gouvernement, que ce soit le combat contre le terrorisme ou le narcotrafic, et dissuadera s?rement les dissidents étrangers de cause commune avec les Etats-Unis de peur d'être exposés et rendus vulnérables. Les fuites vont aussi une empreinte durable sur la coopération entre les différentes agences de renseignement.
Nous avons appris que les leaders arabes ont activement encouragé les Etats-Unis à éradiquer le programme iranien par la force. Eid Rifai, un Jordanien, est cité comme ayant dit à un fonctionnaire américain : "Bombardez l', ou vivez avec une bombe iranienne. Les sanctions, les carottes, les encouragements n'auront aucune importance." Nous avons appris que la a transféré la technologie nécessaire à la fabrication de missiles à l'Iran, et que la a é le Hezbollah en utilisant les ambulances du Croissant-Rouge.
Aussi déstabilisant que cela puisse para?tre de les impressions personnelles des diplomates du président , du premier ministre Berlusconi, des membres de la royale britannique, la plupart des révélations jusqu'à maintenant ont eu la résonance de rumeurs de journaux à scandale. De telles affirmations de la part de leaders étrangers ne sont en effet pas surprenantes, et sont loin de un scoop. En fin de compte, ces propos - comme il a été dit à Hillary Clinton, secrétaire d'Etat, au cours des douzaines d'appels d'excuses passés après la fuite à l'attention de ses homologues internationaux - ne sont pas pires que les affirmations étrangères des leaders américains et ces histoires ont de fortes chances de s' rapidement.
Notre appareil de renseignement est le plus complexe et le plus financé au monde, avec seize agences autonomes et un budget d'environ 50 milliards de dollars. Le poste de [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] directeur des renseignements nationaux a été introduit il y a moins de sept ans en réponse à la tragédie du , qui aurait pu être évitée si les différents [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] secteurs d'agences de renseignement américaines sur les et domestiques avaient partagé leurs informations.
Bien s?r, beaucoup de ces points étaient déjà connus des grandes têtes de la étrangère. En fait, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] l'impact réel des WikiLeaks sera bien plus profond et bien plus persistant, à par les conséquences à [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] sur les communications diplomatiques internes. Les diplomates américains ont travaillé à une culture sur la base d'une communication franche et directe, qui considère comme acquise la capacité à des informations à Washington et à nos ambassades tout autour du monde avec la conviction que celles-ci restent confidentielles. A présent, cette est entachée.
Au bout du compte, cette analyse nous renseigne sur la manière dont les Etats-Unis négocient avec leurs alliés, sur les encouragements dont ils estiment qu'ils doivent l'objet de considération, ou sur les mesures nécessaires pour l'action ennemie.
Même l'annonce de réelles informations politiques a déclenché peu de surprise - peu, en effet, auront été choqués par la nouvelle que [url=http://comunidad.deportesevilla.tv/profile.php?user=wts773uz73&v=comments]Une troisième mort due au virus de la grippe aviaire H7N9[/url] les Etats du Golfe sont de plus en plus nerveux concernant les plans nucléaires iraniens, ou que le gouvernement chinois était derrière la cyberattaque contre en [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220783463366]giuseppe zanotti pas cher Chr[/url] 2009.
Il est donc possible que la crise [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] de WikiLeaks ne soit qu'un élément symptomatique de cette nouvelle ère, mais il n'en demeure pas moins que nos faiseurs de politiques publiques doivent s' rapidement pour les réseaux formels et informels sur lesquels ils s'appuient.
La réaction immédiate du département d'Etat à l'épisode WikiLeaks a eu pour conséquence de ses liens avec le réseau de communications secrètes du département de la . Un tel événement représente le premier signe annonciateur de l'érosion de la coopération entre agences qui ne tardera pas à . Un retour à l'ancienne incohérence interne de la communauté des renseignements semble inévitable.
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Ces messages peuvent, en fait, être francs, parce qu'ils ne portent pas le sceau officiel d'une communication [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] formelle du gouvernement. Les communications [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] publiques, souvent ébauchées par comité, requièrent typiquement plusieurs couches d'autorisations et tendent à être délibérément anodines ou vagues. Les dépêches diplomatiques, elles, combinent de l'anecdotique mélangé à des données qui aident le gouvernement à une meilleure appréciation de ce qui se passe réellement dans un pays donné.
de plus de 250 000 dépêches diplomatiques américaines portera un coup à la américaine, mais suivant une inflexion différente de celle que l'on peut dans toutes les "unes" [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de journaux du moment.
Sur [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] le long terme, le principal dommage pourrait ne pas les relations d'alliance des Etats-Unis - tout le monde est conscient, en effet, que les rencontres et les réceptions sur le circuit diplomatique sont suivies par des rapports directs de retour à la capitale [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] - mais plut?t les moyens par lesquels les informations sont échangées, analysées et stockées, en passant par le gouvernement. Les diplomates de carrière seront, c'est certain, moins enclins à des affirmations spontanées.
Enfin, cette affaire nous engage à réfléchir dans une perspective plus générale dans la mesure où elle révèle une crise de la diplomatie traditionnelle à l'?ge du numérique. De même que nos vies évoluent dans l'ère du temps, le paysage diplomatique est en [url=http://hccweb6.bai.ne.jp/nyanji/cgi-bin/aska.cgi]ugg pas cher Des résultats t[/url] train de pour [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] s' aux nouveaux horizons qu'offrent et , à un monde où finalement l'information est omniprésente, facilitant la diffusion rapide au nom de la transparence.
Les WikiLeaks ont donné froid dans le dos à tous les diplomates américains. Cet épisode risque d' le monde complexe des négociations bilatérales et multilatérales en même temps, et d' les efforts américains pour les renseignements contre le terrorisme. Le largage de WikiLeaks n'est pas une violation de telle ou telle loi ; c'est un acte hostile [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] à l'encontre de notre sécurité nationale.