nukk41df
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Posted: Sat 20:45, 21 Sep 2013 Post subject: hollister Les 40% de vie chère , une écha |
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Le hasard fait qu?un béké installé en Martinique, confesse publiquement son aversion pour le métissage et le choix de son clan de ? préserver la race ?, au moment même où les Guadeloupéens et [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] les Martiniquais luttent pour [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] leur pouvoir d?achat et l?emploi.
Ainsi, deux des fondamentaux de la société antillaise sont mis en évidence de manière crue : la persistance du préjugé racial et de l?injustice sociale. Plus discret, le thème des ? 40% de vie chère ? est sous-jacent. C?est que cette prime a [url=http://unitett.com/forum.php?mod=viewthread&tid=34457]hollister Are HCG Weight-reduction Plan Options Best For You Specifics You May[/url] valeur de secret de famille aux Antilles fran?aises. Du genre de ces abus exercés par les plus forts sur les plus faibles à un moment donné à huis clos. Avec de très lourds dommages pour les uns et la recherche d?une forme de rédemption par [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] des actions réparatrices pour les autres.
Le problème est né, en Martinique, dans les années 1880 après la la?cisation du corps enseignant du primaire. Les Congréganistes durent quitter les écoles publiques qu?ils tenaient, avant que des ma?tres locaux ne soient formés. Ils furent remplacés par des instituteurs (trices) métropolitains recrutés sous contrat, par petites annonces, à partir de 1881. L?arrivée, dans ce corps, des enseignants créoles posa, d?emblée, le problème du montant de leurs soldes, par rapport à leurs collègues.
Avant 1946, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] les colonies bénéficiaient de l?autonomie budgétaire. Le Conseil général votait les priorités. Le Gouverneur ordonnait et liquidait les dépenses. C?est dans ce cadre que [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] les Conseillers généraux Martiniquais luttèrent pour imposer l?égalité de traitement et de considération entre tous les enseignants. Au nom du principe d?égalité et de justice, mais aussi par fidélité à leur choix politique en faveur de l?assimilation de leur colonie à un département fran?ais.
Ce principe se heurtait aux dispositions d?un des deux décrets du 26 septembre 1890, par lesquels les lois scolaires de Jules Ferry sont promulguées dans les colonies. La distinction au sein de la fonction publique d?un cadre général (né en métropole) et un cadre local (né dans la colonie), permettait de justifier des écarts de salaires importants, en modulant le supplément colonial, qui s?ajoutait à la solde d?Europe. En 1890, 100% pour les premiers et 25% pour les seconds.
Le Conseil d?Etat (avis d?avril 1887) n?encouragea pas les élus à aligner les soldes sur leurs valeurs les plus basses. Le supplément colonial fut servi à tous au taux le plus élevé et l?argent [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] a fait défaut pour le recrutement des ma?tres nécessaires au développement de l?instruction publique dans les campagnes et les mornes, là où précisément se trouvent réfugiés le gros de la population et des descendants des esclaves libérés en 1848.
De ce fait, ces nègres ont été tenus à l?écart, pendant plus d?un siècle. Jusqu?en 1946, on a surpayé des fonctionnaires peu nombreux au lieu d?ouvrir des écoles pour le peuple. D?où [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] une cassure entre l?élite formée et assimilée et le [url=http://www.ayfazhan.cn/GuestBook.Asp]giuseppe z[/url] gros de la population nègre et analphabète.
Après 1946, le législateur pla?a les instituteurs (trices) dans le cadre général mais décida de les payer au taux inférieur du cadre local. D?où deux longues grèves en 1950 (33 jours) et 1953 (65 jours) par lesquelles les fonctionnaires locaux de Martinique, Guadeloupe et Guyane obtinrent [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] la même majoration de 40% que leurs collègues métropolitains.
Leur isolement du reste de la population s?accentuait tel que l?écrit le vice-recteur de la Martinique, Alain Plénel ; "On ne saurait les bl?mer d?avoir si bien défendu leur cause. Mais ils l?ont défendue égo?stement et ne prennent guère conscience de la place privilégiée qu?ils tiennent dans la société antillaise. [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Le décalage avec la misère ouvrière est immense et sans commune mesure avec celui qui sépare en Europe fonctionnaires et ouvriers."
Les prix, alignés sur les salaires des fonctionnaires étaient, de ce fait, hors de portée de la masse, frappée par un ch?mage à taux toujours très élevé, alors que le SMIG, créé dans les DOM en 1954, est resté très inférieur à sa valeur en France jusqu?en 1996. Cette prime déchire le corps social antillais car [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] elle creuse le fossé créé par le différentiel [url=http://baselistings.net/noah/item/973]hollister france Causes Why Twitter Is Common[/url] de scolarisation [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] accumulé, précisément à cause du supplément colonial, entre ceux qui s?en sortaient par l?instruction et les laissés-pour-compte. Ceux qui ne trouvaient pas leur place dans ce contexte durent partir vers la France.
La défense de cet ? acquis ? passa par son extension à d?autres catégories : collectivités locales, h?pitaux, énergie, Sécurité sociale, et même, bourses [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] scolaires ou de doctorats,... Aujourd'hui, la hausse substantielle et universelle des bas salaires réclamée légitimement par l?immense majorité de la population, peut être vue comme une extension des ? 40% de vie chère ? au secteur privé, surtout si les fonds sont fournis par le Trésor public.
Source
L?école aux Antilles fran?aises
Le rendez-vous manqué de la démocratie
Sylvère Farraudière
L?Harmattan, 2008, p. 55-79.
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