cjkekgg22h
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Posted: Mon 19:02, 23 Sep 2013 Post subject: moncler sito ufficiale Vive lindividu dissident ! |
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De la droite (Marcel Gauchet) à la gauche pseudo-révolutionnaire (Alain Badiou), de la gauche conservatrice (autour de la revue Esprit ou de la République des idées de ) à celle qui se présente comme radicale (autour d' et de la [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] revue Multitudes), on voit des quasi superposables, qui mobilisent les mêmes perceptions, les mêmes grilles de lecture.
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La logique du marché et de la satisfaction particulière se développerait au détriment de l'obéissance à la morale, à la religion, à l'Etat, à la , etc. Ces instances régulatrices perdraient leur force prescriptrice. Et cette insoumission généralisée aux principes supérieurs aurait des conséquences désastreuses.
Selon eux "l'affaiblissement de tout idéal porté par les institutions communes" donnerait naissance à une [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] "désymbolisation" générale. La logique néolibérale détruirait les interdits qui structuraient le sujet. Elle générerait une crise des "voies normatives" et des transcendances "régulatrices".
Et si cette désinscription par rapport à l'ordre des obligations sociales a pu être per?ue, un moment, comme émancipatrice, elle déboucherait au final sur un démantèlement des institutions collectives : l'accroissement des marges de liberté individuelle aurait été payé au prix d'une "communautarisation des singularités" et d'une "destruction du monde commun".
Dernier échantillon en date de cette litanie : l'ouvrage La Société des égaux (Seuil, 428 p., 22,50 euros), où Pierre Rosanvallon prétend que le néolibéralisme engendrerait une "décomposition des démocraties-sociétés" ! L'individu néolibéral ne serait plus un "citoyen". Ce serait un "consommateur", et, par conséquent, un être "diminué", "a-social", qui ne se définirait plus dans un lien avec autrui.
On aurait pu espérer que tant d'attention portée à un même sujet donne naissance à une production particulièrement riche et inventive sur le plan des . Hélas ! Nous assistons plut?t à une uniformisation et à une limitation de la vie intellectuelle.
Bref, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] tout se passe ici comme si la dangerosité du néolibéralisme résidait dans le fait que, à cause de [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] lui, les individus étaient moins assujettis à la loi commune... et profitaient ainsi d'une possibilité plus grande de la vie qu'ils veulent ! On croirait du Beno?t XVI : "Le rapport entre générations comme le rapport entre sexes, autrefois structurés et mis [url=http://jxjxx.eqedu.net.cn/E_GuestBook.asp]moncler ou[/url] en récit par une qui distribuait les places différentes, sont devenus pour le moins incertains. Aucun principe éthique, aucun interdit, ne semble plus face à l'exaltation d'un choix infini et illimité. Placé en état "d'apesanteur symbolique", le néosujet est obligé de se lui-même, au nom du libre choix, pour se dans la vie. Cette convocation au choix permanent, cette sollicitation de désirs supposés illimités fait du sujet un sujet flottant : un jour, il est invité à de voiture, un autre de partenaire, un autre d'identité, un autre encore [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de sexe, au gré du jeu de ses satisfactions et insatisfactions."
D'une part, elle provoquerait une crise du "lien social" (la désaffiliation), du soin mutuel (le"care") et le délitement des solidarités. Mais surtout, elle engendrerait une multiplication des mouvements minoritaires, ces phénomènes pathologiques au sein desquels les individus réclament des droits (on pourrait cela... la démocratie) et où ils expriment leur refus de s'aliéner au monde du "symbole" et de la "loi" au nom de leur désir.
Loin d'être originale, cette manière de constitue en fait, depuis plusieurs années, l'évidence partagée dans tous les secteurs de l'espace intellectuel et politique (ce qui nous imposerait d'ailleurs de nous sur un phénomène curieux : pourquoi des auteurs - ou, du moins des individus qui se pensent comme tels - se succèdent dans l'espace public pour écrire ce qu'il est déjà possible de partout ailleurs et des choses mille fois dites et redites ?). On pourrait les écrits du sociologue .
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Evidemment, on ne peut que à l'objectif apparent de tous ces discours : dénoncer les effets désastreux du néolibéralisme. Mais derrière cette louable intention, se dissimule en fait un tout autre projet politique, particulièrement inquiétant, et même potentiellement dangereux.
Quelle est en effet la hantise qui traverse ce dispositif idéologique ? Ce sont moins les inégalités que ce qui est désigné comme l'"atomisation de la société" et la pluralité. Par conséquent, la volonté de le "lien social", de du sens [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] à la vie en "commun " pourrait bien, sous couvert de s'en au néolibéralisme, n'être qu'un effort réactionnaire pour l'une des caractéristiques majeures des sociétés démocratiques : l'individualisation et la différenciation des modes de vie, et la prolifération des mobilisations minoritaires.
Le néolibéralisme, nous affirme-t-on en effet, transformerait le fonctionnement du monde [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/]hollister pas cher[/url] contemporain. Il redéfinirait, bien s?r, les règles de l'économie. Mais plus grave, il bousculerait l'organisation traditionnelle de la société. C'est tout l'ordre qui serait ébranlé par cette irrésistible lame de fond, et toutes les institutions sur lesquelles il repose (l'Etat, l'école, la , le droit, etc.) qui s'en trouveraient affectées : réfléchir sur ce qui se passe aujourd'hui, établir le diagnostic de notre présent, ce serait donc nécessairement se sur ces mutations, afin d'en évaluer les dangers et de des instruments pour leur résister.
Dans les appels à le "vivreensemble" contre l'individualisme, les "valeurs collectives" contre l'"intérêt particulier", le go?t de l'échange et des humanités contre la marchandisation se dissimulent des pulsions d'ordre, des aspirations autoritaires fort peu conformes à ce que l'on est en droit d' d'une théorie radicale - et même, tout simplement de la gauche.
Et au coeur de ce concert unanime où le réflexe tient lieu de pensée, on trouve, bien s?r, une dénonciation de l'individualisme. Le néolibéralisme instaurerait le règne du moi, de l'égo?sme, du repli sur soi. Il fabriquerait un néosujet, l'homo oeconomicus, qui n'aurait aucun sens de la communauté, du collectif et ne se considérerait plus comme membre d'un groupe qui le dépasse : privilégiant toujours son intérêt particulier, il n'accepterait plus de se aux exigences [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi%3Fmode%3Dview%26no%3D1118664%26res%3D1%26page%3D400]moncler outlet Bold And Impre[/url] indispensables pour ou refaire société (les normes ou les valeurs partagées, la réciprocité). Le sens du "social", de l'"institution commune", du "vivre ensemble" lui serait étranger : aujourd'hui, le "nous " serait subordonné au "je".
Dans ce portrait apocalyptique de nos s que tant d'auteurs se plaisent à , la critique des ravages du néolibéralisme économique passe vite au second [url=http://gcgc.gccwh.org/dy_GuestBook.asp]hollister[/url] plan. Car ce qui est ici constitué comme l'enjeu principal, pour ne pas unique, c'est la remise en cause des carcans collectifs qui enserraient et dirigeaient les actions individuelles.
Illustration particulièrement symptomatique, l'ouvrage La du monde (La Découverte, 2009), de et - qui coaniment, avec Antonio Negri, un séminaire intitulé "Du public au commun". Leur texte, qui vaut surtout comme incarnation idéale - typique du paradigme contemporain -, montre à quel point la critique du [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] néolibéralisme tend à s'opérer au nom de fantasmes de régulation et d'encastrement particulièrement régressifs et effrayants.
Il nous faut aujourd'hui avec la critique prélibérale du néolibéralisme. Ce qui nous imposerait de nous résolument du c?té du désordre, de la dissidence, et donc de l'émancipation.
Sur Bourdieu, les intellectuels et le journalisme" (Amsterdam, 2007) et "Logique de la création" (Fayard, 270 p., 18 euros).
Elaborer une pensée de gauche aujourd'hui nécessiterait de le dos à de telles incantations. [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Il nous faut une nouvelle théorie critique, qui [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] ne fonctionnerait pas comme une machine à dénoncer le matérialisme, l'individualisme, voire, tout simplement, la liberté, au point de l'éloge de l'ordre, de l'Etat, de la norme collective. Karl Marx s'en prenait, en son temps, à ce qu'il appelait la "critique précapitaliste du capitalisme".
Mais l'on se contentera ici de . Car l'auteur de L'Hypothèse communiste (Nouvelles éditions Lignes, 2009) per?oit lui aussi la situation contemporaine comme marquée par une "commercialisation universelle", une "crispation identitaire", et une "dilution sociale ".
Geoffroy de Lagasnerie est chargé de cours à l'université Paris-I Panthéon- Sorbonne, il est auteur de "Sur la science des oeuvres. Questions à " (Cartouche, 126 p.,15 euros), "L'Empire de l'université.
Et c'est la raison [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] pour laquelle il appelle à l'"idée communiste ", seule capable selon lui de le sentiment de chacun "d' à un même monde" [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/]hollister paris[/url] et le "développement du même", contre la dynamique négative, car singularisante, des affirmations identitaires.
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