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Iran
Un vent de changement sur les urnes
De notre envoyée spéciale à Téhéran.

LES premiers résultats, encore extrêmement partiels, des élections municipales [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] qui se sont déroulées vendredi en Iran laissent présager une nette victoire de partisans des réformes et de l'ouverture pr?nées par le président Khatami. La complexité du système électoral rend le dépouillement extrêmement délicat : chaque électeur a d? recopier les noms de ses [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] candidats favoris sur des listes interminables, notamment à Téhéran, où près [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] de 4.000 noms étaient affichés dans les bureaux de vote. Aussi la Commission de contr?le des élections a-t-elle fait savoir samedi qu'il faudrait au moins une semaine pour terminer le dépouillement et rendre publics les résultats officiels.
Mais, dès hier, la presse iranienne publiait des résultats partiels obtenus auprès du ministère de l'Intérieur (le ministre est un khatamiste notoire) indiquant une nette avance des réformateurs : sur 20 municipalités, ils remportent 74 sièges contre 23 aux conservateurs et 12 à des candidats indépendants. Cette première indication confirme d'autres signes que l'on a pu relever lors du scrutin : la participation des jeunes et des femmes a été forte, même si on est loin du raz-de-marée qu'avait constitué, il y a deux ans, l'élection présidentielle. En l'absence de chiffre officiel de participation, la presse avance un taux de 60 %. En visitant les bureaux de vote vendredi, on pouvait constater que si la participation était [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] faible le matin, les électeurs se pressaient devant les urnes en fin de soirée et les femmes n'étaient pas les dernières à vouloir dire leur mot.
C'est un autre signe favorable aussi réformateur que l'élection de nombreuses femmes dans les conseils municipaux, y compris dans des petites localités où elles étaient peu nombreuses a avoir osé s'afficher sur [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] les murs : c'est le cas dans les localités qui bordent la mer Caspienne, au nord de Téhéran, où la bataille d'affiches a fait rage, au moins autant que dans [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] la capitale.
L'élection, plus que probable, de l'ancien ministre de l'Intérieur Abdallah Nouri à Téhéran constituerait une formidable revanche de la mouvance pro-Khatami : Abdallah Nouri avait [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] été contraint de démissionner l'an dernier par la majorité conservatrice du Parlement. De toute évidence, les électeurs ont inscrit son nom en première ligne de leurs bulletins de vote pour dire leur défiance à l'égard de cette majorité-là. Il est d'ailleurs significatif que les candidats que la Commission de contr?le avait voulu récuser [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] arrivent en tête. Et que l'un des candidats de l'opposition libérale, le Mouvement pour la République jusqu'alors interdit, Gholamabas Tarassoli, soit pratiquement s?r [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] d'être élu. Si cette tendance se confirmait, elle pourrait présager un changement de majorité au Majlis (Parlement) lors des élections législatives de l'année prochaine.
On n'en est pas là et il ne fait aucun doute que les conservateurs, qui détiennent d'importants leviers du pouvoir et ont l'oreille du " guide ", l'ayatollah Khamenei, défendront avec acharnement leurs positions. Ils ont déjà montré le bout de l'oreille hier : l'Association [url=http://www.americatownmovie.com]jordan pas cher[/url] du clergé combattant, dont les listes constituaient les principales rivales des réformateurs, a mis en doute la régularité du scrutin, notamment à Téhéran. Elle a notamment affirmé que les listes de candidats n'étaient pas les mêmes dans tous les bureaux de vote de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] la ville.
La h?te mise dans les municipalités de province à faire dispara?tre toutes les affiches dès le lendemain des élections para?t aussi suspecte à bien des citoyens qui y voient une volonté " d'effacer les traces de la démocratie ". Mais, surtout, la bataille va se jouer sur le terrain de la gestion municipale. Pour l'instant, rien n'est très clair. On ignore comment vont fonctionner les nouveaux conseils municipaux élus, quelles seront leurs attributions exactes et comment ils vont s'articuler avec les administrations locales existantes, nommées par le pouvoir central. Le problème se pose notamment à Téhéran où existent des mairies d'arrondissement. Or, il n'y a eu qu'une élection globale pour l'ensemble de la ville et il est inimaginable qu'une assemblée de 15 membres administre à elle seule une ville de plus de dix millions d'habitants : quand on pose ce genre de questions aux Iraniens, ils répondent très tranquillement que l'avenir y [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] répondra. Et ils citent un proverbe persan : " On ne peut pas apprendre l'orthographe sans avoir fait quelques fautes dans ses dictées. " C'est la même chose pour la démocratie.
FRANCOISE GERMAIN-ROBIN
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